Oeuvre Poétique Complète - Forough Farrokhzad - Livres - Furet Du Nord
Forough FARROKHZAD (1935-1967) est une poète, actrice et cinéaste iranienne. Elle a fait paraître, en persan, les recueils La captive (1955), Le mur (1956), La rébellion (1958) et Autre naissance (1963). C'est ce dernier titre que nous présentons aux lecteurs francophones, lui qui a représenté une révolution poétique pour la littérature persane. Forough farrokhzad poèmes en français français. A également paru, de manière posthume, Croyons au seuil de la saison froide. AU NOROÎT, a paru Autre naissance.
Forough Farrokhzad Poèmes En Français 2018
Biographie [ modifier | modifier le code] Née dans une famille de militaires à Téhéran en 1934, Forough épouse à l'âge de 16 ans Parviz Shapour, satiriste iranien de renom, puis déménage à Ahvaz pour suivre son mari avec lequel elle apprend la peinture. C'est à partir de ce moment qu'elle commence à correspondre avec des magazines de renom. Son premier recueil de poésies, اسير ( « Le captif »), est publié en 1955. On y ressent la large influence de Fereydoun Moshiri, Nader Naderpour et Fereydoun Tavalalli. Poèmes de Frough Farrokhzad - " LA POÉSIE PERSE " DE STÉPHANE PARÉDÉ. Ses recueils suivants sont ديوار ( « Le mur »), publié en 1956, et عصيان ( « La rébellion »), publié en 1958. C'est au cours de cette même année qu'elle rencontre Ibrahim Golestan, célèbre écrivain et cinéaste iranien, et qu'elle commence à coopérer avec lui. Forough Farrokhzad poursuit des études cinématographiques en Angleterre en 1959 puis joue dans un film intitulé La Proposition en 1960. Forough retourne en Angleterre l'année suivante. Elle déménage à Tabriz en 1962 et réalise son film La maison est noire (en persan: خانه سیاه است, Kẖạneh sy̰ạh ạst), un film sur la vie des lépreux.
La vie est peut-être une corde Avec laquelle un homme se pend à un arbre. La vie est peut-être un enfant rentrant de l'école. La vie est peut-être allumer une cigarette À un moment d'assoupissement Entre deux étreintes, Ou peut-être le regard distrait d'un passant Qui soulève son chapeau Et qui, avec un sourire absurde, dit: "Bonjour! " » — Passage dans la traduction de M. Alavinia « La vie, C'est peut-être une longue rue où passe Chaque jour Une femme avec un panier. La vie, C'est peut-être une corde Avec laquelle un homme se pend À une branche. La vie, C'est peut-être un enfant Qui rentre de l'école. Lire les livres Forough Farrokhzad. Poèmes 1954-1967 en ligne – Alternativlivre. La vie, C'est peut-être entre deux étreintes Dans l'engourdissement de l'heure Allumer une cigarette, Ou la silhouette confuse d'un passant Qui, ôtant son chapeau avec un sourire banal, Dit à un autre: "Bonjour". » — Passage dans la traduction de M me Valérie Movallali et M. Kéramat Movallali (« Saison froide », éd. Arfuyen, Paris) « La vie, c'est peut-être Une longue rue où passe chaque jour une femme avec un panier.