Forough Farrokhzad Poèmes En Français De
de son recueil des poèmes "rébellion " Ainsi elle était bien placée pour sentir, dans sa chair, l'oppression et avilissement que le mariage peut apporter aux femmes:... Ici, il n'est pas question de lier lâchement deux noms. Ni de l'étreinte dans les feuilles d'un vieux cahier. Il s'agit de ma chevelure bienheureuse. Avec les coquelicots ardents de ton baiser. Et l'intimité de nos corps, pris au vol. Et le scintillement de nos nudités, Comme les écailles des poissons dans l'eau. Il s'agit de la vie argentée d'une chanson, Qu'un petit jet d'eau chante à l'aube:... Forough farrokhzad poèmes en français un. Viens dans la prairie. Dans la grande prairie. Et appelle-moi, à travers les respirations des pétales. Comme un cerf qui réclame sa compagne.... pages 126-129 de son recueil des poèmes "une autre naissance"
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Que fera mon cœur perdu Avec la brise qui répand Le parfum d'amour de la colombe sauvage Et le souffle des senteurs errantes? Mes lèvres brûlent de chants, Ma poitrine brûle d'amour. Ma peau se déchire d'excitation. Mon corps brûle de bourgeonnements. Je déferle en vagues en moi. Je pars vers une terre lointaine. Le buisson enflammé du soleil, Me guette, enfiévré de lumière. (…) "
La vie est peut-être une corde Avec laquelle un homme se pend à un arbre. La vie est peut-être un enfant rentrant de l'école. La vie est peut-être allumer une cigarette À un moment d'assoupissement Entre deux étreintes, Ou peut-être le regard distrait d'un passant Qui soulève son chapeau Et qui, avec un sourire absurde, dit: "Bonjour! " » — Passage dans la traduction de M. Alavinia « La vie, C'est peut-être une longue rue où passe Chaque jour Une femme avec un panier. Forough Farrokhzâd, poète trop tôt disparue – Terre d'Iran. La vie, C'est peut-être une corde Avec laquelle un homme se pend À une branche. La vie, C'est peut-être un enfant Qui rentre de l'école. La vie, C'est peut-être entre deux étreintes Dans l'engourdissement de l'heure Allumer une cigarette, Ou la silhouette confuse d'un passant Qui, ôtant son chapeau avec un sourire banal, Dit à un autre: "Bonjour". » — Passage dans la traduction de M me Valérie Movallali et M. Kéramat Movallali (« Saison froide », éd. Arfuyen, Paris) « La vie, c'est peut-être Une longue rue où passe chaque jour une femme avec un panier.