Poésie Les Écoliers De Maurice Fombeure
nécessaire], il publie son premier recueil en 1930 [ 1], année de son mariage. Il est ensuite professeur de lettres à Mirecourt, à Arras, à Saint-Germain-en-Laye puis à Paris au collège Lavoisier [ 1], mais reste toujours très attaché à sa région natale dont s'inspire sa poésie [ 1]. Très actif dans les milieux littéraires de la capitale, il obtient le grand prix de poésie de la Ville de Paris en 1958. Il est membre de l'académie Ronsard [ 3]. Maurice Fombeure — Wikipédia. Malade, il cesse d'écrire à partir de 1966 [ 1]. Maurice Fombeure meurt le 1 er janvier 1981, hospitalisé dans un centre de la Mutuelle générale de l'Éducation nationale, à La Verrière et il est inhumé à Bonneuil-Matours [ 3]. Paul Claudel dit de lui: « il faut lire Maurice Fombeure, c'est quelqu'un qui parle français, un certain français, un certain vers français, clair et gai comme du vin blanc, et aussi adroit et prompt dans son empressement dactylique que le meilleur Verlaine, la veine de François Villon et de Charles d'Orléans [ 1]. » Un musée lui est consacré à Bonneuil-Matours [ 4], [ 5].
- Maurice Fombeure — Wikipédia
- Philippe Laplace - En Toutes Lettres... auteur, poète - Maurice Fombeure
- Maurice Fombeure, un poète de l’École de Rochefort - La pierre et le sel
Maurice Fombeure — Wikipédia
On y retrouve des originaux de ses œuvres ainsi que de nombreux effets personnels de l'écrivain. Un collège porte son nom à Ménigoute ( Deux-Sèvres) [ 6] ainsi qu'une rue à Siaugues-Sainte-Marie ( Haute-Loire) où il se rendait en villégiature avec sa femme [ 7]. Le chanteur et compositeur français Michel Fugain, dans son premier album simplement titré Michel Fugain sorti en 1967, reprend dans sa chanson titrée Le Sergent, un texte de Maurice Fombeure, originellement titré Le Retour du sergent, une des Chansons villageoises qui avaient été mises en musique par Francis Poulenc en 1942 [ 8].
Philippe Laplace - En Toutes Lettres... Auteur, Poète - Maurice Fombeure
Ils ont dans leurs plumiers des gommes Et des hannetons du matin, Dans leurs poches du pain, des pommes, Des billes, ô précieux butin Gagné sur d'autres petits hommes. Ils ont la ruse et la paresse Mais l'innocence et la fraîcheur Près d'eux les filles ont des tresses Et des yeux bleus couleur de fleur, Et des vraies fleurs pour leur maîtresse. Puis les voilà tous à s'asseoir. Dans l'école crépie de lune On les enferme jusqu'au soir, Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume Pour s'envoler. Maurice Fombeure, un poète de l’École de Rochefort - La pierre et le sel. Après, bonsoir! In Pendant que vous dormez, © Gallimard, 1953 Ma femme Celle qui partage mon pain Mon lit et mes joies et mes peines Éloigne de mon front les haines D'une caresse de sa main Que je retrouve dans chaque aube Et plus belle d'avoir vécu, J'écoute au fond d'un jour vaincu Le doux bruissement de sa robe. Contre les pièges dont dispose Le malheur, paré désormais Elle apprête les vins, les mets Et dans les vases bleus, les roses. "Ma femme. " Le beau possessif Surtout si la compagne est belle Blanche, élancée comme un if Et qui chaque an se renouvelle.
Maurice Fombeure, Un Poète De L’école De Rochefort - La Pierre Et Le Sel
Les nuisibles enfin Tout ce qui grouille et mord aux surfaces des terres La salamandre bleue, les rats, les aigrefins… Il faut me pardonner ce cœur involontaire. Il admet ceux qui tuent, tolère ce qui mange Car tous ceux-là, ces noirs mal-créés que tu dis Ne seront réveillés par la trompe des anges Puisque les animaux n'ont point de paradis. in Sous les tambours du ciel, © Gallimard, 1959 **** Les parents sont étranges pour leurs enfants chers anges Quand ils naissent Ils les fessent. Quand ils meurent, Ils les pleurent. In A dos d ' oiseau, © Gallimard, 1942. Réédité en 1971 Air de ronde On dansa la ronde, Mais le roi pleura. Il pleurait sur une Qui n'était pas là. On chanta la messe, Mais le roi pleura. Il pleurait pour une Qui n'était pas là Au clair de la lune, Le roi se tua, Se tua pour une Qui n'était pas là. Oui, sous les fougères J'ai vu tout cela, Avec ma bergère Qui n'était pas là. Les écoliers Sur la route couleur de sable, En capuchon noir et pointu, Le 'moyen', le 'bon', le 'passable' Vont à galoches que veux-tu Vers leur école intarissable.
Les écoliers Sur la route couleur de sable, En capuchon noir et pointu, Le 'moyen', le 'bon', le 'passable' Vont à galoches que veux-tu Vers leur école intarissable. Ils ont dans leurs plumiers des gommes Et des hannetons du matin, Dans leurs poches du pain, des pommes, Des billes, ô précieux butin Gagné sur d'autres petits hommes. Ils ont la ruse et la paresse Mais l'innocence et la fraîcheur Près d'eux les filles ont des tresses Et des yeux bleus couleur de fleur, Et des vraies fleurs pour leur maîtresse. Puis les voilà tous à s'asseoir. Dans l'école crépie de lune On les enferme jusqu'au soir, Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume Pour s'envoler. Après, bonsoir! Maurice Fombeure