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Les Montreurs De Marionnettes Pour
Le Montreur de marionnettes est un roman du long amour: trente ans de la vie passionnée d'un couple. Cet amour puise sa force dans le théâtre, depuis les apprentissages jusqu'aux renoncements. Premiers pas de la décentralisation théâtrale, festival d'Avignon, tournées dans les villages, en Alsace et ailleurs, vrais acteurs - souvent oubliés de la gloire et des médias - et marionnettes de bois ou de chiffons s'y côtoient dans une étourdissante ronde de vie et de mort. Les montreurs de marionnettes france. Revivent au fil des siècles, Tchekhov, Molière, Grünewald, Debussy, les maîtres japonais du Nô et même Guignol. Installé dans un pays imaginaire qui évoque la Bourgogne (ses paysages, ses saisons, ses rivières, ses artisans), le narrateur - mi-alsacien, mi-polonais - circule librement d'une scène à l'autre nous donnant, grâce au jeu de ses poupées, une vivante métaphore de la création romanesque (ses sources, ses personnages, ses métamorphoses) doublée d'un récit joyeux et tourmenté de ce qui unit une femme et un homme, chair et âme confondus.
Le mythe des marionnettes est un mythe que Platon expose au livre I des Lois [ 1], et dans lequel il représente les hommes mus par les fils intérieurs des affects, plaisirs, douleur, crainte, et raison, qui tirent les hommes en des sens contraires. Parmi ces affects, la raison est la plus faible. Ce mythe vise à expliquer la nature et la portée de la pensée politique de Platon: « Représentons-nous chacun des êtres vivants que nous sommes comme une marionnette fabriquée par les dieux; ces affections qui sont en nous comme des tendons ou des ficelles nous tirent et, opposées qu'elles sont, nous entraînent en sens inverse l'une de l'autre vers des actions contraires, sur la ligne de partage entre la vertu et le vice. Le Montreur de marionnettes | Paris Musées. Il faut, déclare le raisonnement, que chacun obéisse constamment à une seule des tractions et ne la lâche en aucune circonstance, en résistant à la traction des autres nerfs; celle-là, c'est la commande d'or, la sainte commande de la raison que l'on nomme loi commune de la cité [ 2].