Freud, Malaise, Civilisation, Instinct De Vie, Mort, Surmoi,
Les bases de l'union sociale B. Le règne de la passion est supérieur à la raison III) La civilisation met tout en oeuvre pour lutter contre cette hostilité que l'Homme déploie envers son prochain A. Le processus de civilisation est une solution contre la nature humaine B. La religion chrétienne peut-être une aide Conclusion Extraits [... ] La tâche de la civilisation est de trouver le moyen d'endiguer la pulsion de mort. Freud parle de limitation, de réduction du capital agressif et non pas de suppression de l'agressivité. La menace a été, est et sera toujours là. La civilisation ne peut pas éradiquer la pulsion agressive parce qu'une pulsion est un fait de nature. On peut transformer, modifier la nature mais on ne peut pas l'abolir. La société met en place un certains nombres de principes, de règles, de devoirs pour pouvoir stabiliser cette agressivité qui est en chacun de nous. [... ] [... ] BENACCHIO Estelle TES1 Ce texte est issu de Malaise dans la civilisation (1929) de Sigmund Freud. ]
Malaise Dans La Civilization Extrait Le
Feud donne donc son avis en dénonçant la thèse d'un homme bon qui deviendrait par moment agressif. Il estime au contraire que l'humain n'est pas « débonnaire » (bon jusqu'à en devenir faible) ni avec un « cœur assoiffé d'amour », mais que l'homme est « Homo homini lupus » (l'homme est un loup pour l'homme). 2) Comment le texte est-il construit? En fait, ce texte est une argumentation de Freud qui explique son avis. Ce texte est donc construit comme une argumentation avec une introduction donnant clairement la problématique. Puis des exemples concrets et un proverbe connu pour imager sa thèse. Ensuite, il passe d'images simples à comprendre aux explications plus pointues et entre dans les détails en expliquant les mécanismes de cette agressivité. Il commence donc par expliquer le mécanisme individuel qui est que tout les êtres humains ont une « tendance » naturelle à l'agressivité. Puis, il ouvre sa démonstration sur les sociétés et explique que c'est « cette hostilité primaire » que tous les humains portent au plus profond d'eux même qui est la cause de la « ruine » de toutes civilisations et de toutes « sociétés civilisées ».
Mais, cette solution reste fragile puisque la société civilisée est constamment menacée de ruine Nous pouvons donc conclure que Freud a une vision très pessimiste de l'Homme puisque pour lui l'Homme est naturellement hostile et la société l'aide à réduire ses pulsions agressives. Les hommes pourraient s'entredévorer entre eux par leur nature. Autrui joue un rôle très important puisque c'est par lui que l'Homme peut défouler son hostilité. La société et/ou la religion peuvent être des solutions pour lutter contre la nature humaine. Rousseau affirmait que l'Homme est naturellement bon mais que c'est la société qui le rend méchant. Nous pouvons nous demander quelles étaient ses preuves pour affirmer cela. ]