La Cigale Et La Fourmi - Commentaire Et Dissertation / La Cerisaie Tg Stan
« La cigale et la fourmi » est le titre de l'une des plus célèbres fables de Jean de la Fontaine. Le moraliste classique y donne à voir deux attitudes opposées celle de la cigale et celle de la fourmi. Nous vous proposons d'abord le texte intégral du poème, à lire ou à télécharger pour l'imprimer. Puis, une analyse du texte et de la morale de cette fable. Enfin, en miroir, nous proposons le texte et une brève introduction à la parodie « La cimaise et la fraction » de Raymond Queneau. LA CIGALE ET LA FOURMI La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal. La Fourmi n'est pas prêteuse; C'est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud? Dit-elle à cette emprunteuse. Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise.
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« La cigale et la fourmi » est le titre de l'une des plus célèbres fables de Jean de la Fontaine. Le moraliste classique y donne à voir deux attitudes opposées celle de la cigale et celle de la fourmi. Nous vous proposons d'abord le texte intégral du poème, à lire ou à télécharger pour l'imprimer. Puis, une analyse du texte et de la morale de cette fable. Enfin, en miroir, nous proposons le texte et une brève introduction à la parodie « La cimaise et la fraction » de Raymond Queneau. Continuer la lecture de La cigale et la fourmi → Pour s'améliorer en français
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– Nuncupation et joyau à tout vendeur, Je chaponnais, ne vous déploie. – Vous chaponniez? J'en suis fort alarmante. Eh bien! débagoulez maintenant. » Raymond Queneau, 1973. « La cimaise et la fraction »: explication D'abord, rappelons que Raymond Queneau appartient à l'Oulipo. Mais qu'est-ce que l'Oulipo? C'est l'ouvroir de littérature potentielle. C'est un groupe qui s'est créé au milieu du XXème siècle avec la volonté de tester les potentialités du langage. Pour ce faire, ils se donnent des contraintes qui force leur créativité. Par exemple, pour « La cimaise et la fraction », Raymond Queneau a respecté la contrainte suivante: Substantif-adjectif-verbe + 7. Autrement dit, il a suivi un modèle simple de construction syntaxique: substantif (c'est-à-dire nom commun)+ adjectif+verbe. A cette première contrainte d'écriture, une seconde a été ajoutée: prendre le septième mot du dictionnaire (par rapport au mot employé dans la fable de La Fontaine). Ainsi, « cimaise » est le septième mot du dictionnaire après le mot « cigale ».
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LA CIMAISE ET LA FRACTION Une cimaise, seule, du haut de sa corniche, s'ennuyait à crever comme un chien dans sa niche. Pour occuper son temps, elle fait des divisions Et se trouve soudain devant une fraction. " Quel curieux animal... " s'étonne la cimaise, contemplant le quotient: trois divisé par treize. La cimaise n'est pas matheuse, C'est là son moindre défaut. " Moi j'ai pas mon bachot " fait-elle d'une voix boudeuse. " Un chiffre sur un autre, que sépare une barre, C'est plus que compliqué, c'est carrément bizarre... - Compliqué? pas du tout, s'indigne la fraction, Je ne suis, à vrai dire, qu'une représentation. C'est tout simple, voyez: Trois est numérateur, Et le treize, au dessous, est dénominateur. D'ailleurs, sans me vanter, je suis irréductible. - Si vous me l'affirmez... Je ne dirai pas non. - Treize et trois sont premiers, insiste la fraction. - Euh, oui, fait la cimaise, premiers? C'est bien possible. " La fraction, à ces mots, se sent encouragée. Elle parle théorie, évoque l'addition, Et le pépécéhème, et le pégécédé: " De façon générale, on dira p sur q... - Comment?
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Un intérieur lambrissé a typiquement comme moulure: la plinthe (ou le stylobate) et l'appui-chaise qui délimitent le lambris d'appui s'arrêtant à « hauteur d'appui » et à partir duquel commence soit la peinture, soit la tenture en papier ou en étoffe qui recouvre la partie supérieure du mur; le lambris de demi-revêtement (montant plus haut que la « hauteur d'appui » mais moins haut que le sommet du mur) est couronné par une cimaise (la corniche moulurant alors le plafond); le lambris de hauteur (montant jusqu'au plafond) couronné par une corniche [ 5]. En muséographie [ modifier | modifier le code] Cimaise avec crochets pour l'accroche des tableaux. Par métonymie avec la cimaise à tableaux, on appelle « cimaise » le mur ou le panneau auquel est accroché un cadre ou un tableau dans une galerie ou un musée. Aujourd'hui on appelle aussi cimaise l'ensemble du dispositif permettant d'agencer les supports d'une toile sur un mur sans perforer ce dernier de crochets ou pitons [ 4]. Ce sens est à l'origine des expressions concernant le désir des peintres d'être exposés sur la cimaise, à hauteur d'appui, bien en vue: « avoir les honneurs de la cimaise » (exposer) ou « Quoi de neuf sur les cimaises?
Ainsi, la cigale devient la « cimaise » et la fourmi est une « fraction » dans la réécriture de Queneau. Le sens de la fable reste donc conservé car la cimaise correspond bien au travers de la cigale dans la fable de La Fontaine. Elle devient un symbole d'instabilité artistique et d'inconscience alors que la Fourmi, au contraire, est une fraction mathématique à laquelle on associe la rigueur et l'amour de l'ordre. L'opposition entre les deux « personnages » de la réécriture et de l'hypotexte est ainsi maintenue. Mais cette fable est plus exactement une production littéraire gouvernée par des contraintes. Queneau a aussi pour but de rendre hommage à La Fontaine. Il fait appel à la culture des lecteurs afin que ceux-ci reconnaissent l'œuvre dont il s'inspire et qu'il pastiche à sa manière. réécriture est une véritable modernisation de la célèbre fable de La Fontaine, elle passe par l'utilisation d'un vocabulaire qui, bien que choisi de façon mathématique et contraignante, fait sens. En effet, le vocabulaire scientifique est représenté par de nombreux mots comme « volcanique », « tendon », « énarthrose » ou encore « pétrographique » et reste au centre de la fable tout comme la «Fraction » l'est aussi.
Maître Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage: "Hé! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli! que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. "
On peut surtout supposer que la Cerisaie, pièce qu'il appelait «comédie», lui tenait trop à cœur pour qu'il s'en débarrasse. Ce qui est précisément le sujet de la pièce: comment s'arracher? On doit partir, on le sait, mais peut-on seulement l'imaginer? En attendant, restons. Jusqu'à nous dissoudre dans l'espace ou les mots, «à petit pas», comme englués. Il ne voyait pas de quoi parlait sa pièce. Grande verrière qui laisse passer les courants d'air, stores cassés vénitiens avec fils qui pendouillent, sol en carrelage, chaises des années 70 entassées dans un coin et, au fond de la scène, une toile qui donne sur le parc. On pourrait être aujourd'hui ou hier, dans n'importe quelle maison de campagne pourrissante qui fut aimée et vivante, ou dans des bureaux en déménagement, à condition, est-il précisé dans le programme, que leur superficie soit de 1 500 terrains de football. La Cerisaie, vu par le collectif tg STAN, ne ressuscite pas la Russie fin de siècle, et n'enferme dans aucune nostalgie, mais parle de chacun d'entre nous, au présent, dans son impossibilité d'anticiper sa faillite prochaine.
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Ces gens-là sont essentiels et il faut les garder parmi nous en les mettant en scène de façon humble et audacieuse. Vous êtes un collectif, sans metteur en scène. Comment créez-vous ensemble? Nous travaillons longuement autour de la table, en traduisant la pièce ensemble et en en parlant. On envisage des choses mais on n'essaie rien sur le plateau, parce qu'on ne fait pas semblant qu'il y a un spectacle alors qu'il n'y a pas de public. Pour La Cerisaie, comme nous sommes 10, nous avons quand même pris dix jours pour le travail chorégraphique et scénographique. Mais la manière dont on va dire les phrases et agir en présence du public revient à chacun. Pour les autres aspects du spectacle, chacun d'entre nous a un peu ses passions. Certains s'intéressent beaucoup aux meubles, d'autres à la musique, il y en a qui acceptent leurs propositions parce qu'ils n'ont pas vraiment d'opinion, d'autres au contraire qui donnent beaucoup leur avis… Mais nous partageons tous une passion pour le travail du texte, autour de la table, avec toutes les traductions (français, anglais, allemand, flamand) pour trouver le mot juste, créer notre propre traduction, en flamand d'abord et maintenant en français.
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• tg STAN d'après Tchekhov Le collectif flamand tg STAN retrouve le chemin de Nantes où l'on se souvient encore de leur théâtre anti dogmatique et résolument tourné vers l'acteur. Après Oncle Vania, Ivanov, Les Trois Soeurs, Point Blank (Platonov) et Une demande en mariage, tg STAN continue d'explorer l'œuvre de Tchekhov en s'attaquant avec voracité à La Cerisaie. Alors que leur répertoire s'étend de Büchner à Ibsen, en passant par Bernhard ou Handke, tg STAN n'en finit pas de s'intéresser à l'œuvre de Tchekhov et décide de s'attaquer aujourd'hui à son dernier texte, La Cerisaie, considéré par beaucoup comme parfaite « anti-pièce ». Ici, pas de médecin, pas d'intellectuel rêveur se lamentant sur sa vie dissipée, pas de triangle amoureux, et le seul qui brandit une arme est Epikhodov, l'éternel maladroit. Les monologues sont plutôt ridicules – déplacés, en fait –, les personnages sont légèrement ratés ou tout simplement étourdis. Le temps présent existe à peine, il est étouffé entre une préférence nostalgique et romantique pour le passé et une aspiration fragile à un futur incertain.
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Chez Tchekhov, le rire est au bord des larmes La Cerisaie est un texte monstre, énigmatique et souterrain. C'est aussi une œuvre polyphonique, sans véritable centre, qui convient parfaitement à l'esprit du collectif flamand. Comme souvent, les membres fondateurs de tg Stan (ici Jolente de Keersmaeker et Frank Vercruyssen) ont invité des acteurs extérieurs à les rejoindre sur scène. En faisant appel à de jeunes gens tout juste sortis de l'école, les Anversois insistent sur la vitalité d'une pièce trop souvent lue de manière nostalgique et dépressive. La tragédie, les blessures intimes et sociales sont sans cesse contrebalancées par le comique et les éléments burlesques apportés par les tours de la gouvernante magicienne Charlotta. L'amour et le désir s'insinuent entre les différences de classes. Chez Tchekhov, le rire est au bord des larmes. Lioubov porte le deuil d'un enfant et d'un amour, elle va dire adieu à son domaine et à sa jeunesse. Magistrale, Jolente de Keersmaeker en fait une femme en représentation permanente, abusant des gestes et des baisers sur la bouche, à la russe.
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Une famille ruinée est confrontée au déchirement de la dépossession. Une société bascule, à la frontière de deux systèmes, de deux époques. C'est le futur qui s'invente déjà. Comme s'invente avec le public, chaque soir différemment, un spectacle qui nous fait pénétrer dans l'étrangeté malicieuse du quotidien.
L'acteur prend un malin plaisir à changer de rôle comme il change de veste et à indiquer haut et fort sa réincarnation, comme pour pointer le pouvoir extraordinaire du théâtre. Au delà de ces rôles inscrits dans la pièce de Tchekhov, Stijn Van Opstal est aussi le maitre de cérémonie du spectacle, homme à tout faire qui enlève des filtres de couleur des projecteurs et règle l'orientation des stores pour symboliser les différents moments de la journée au fil de laquelle l'intrigue se déroule. Ces manipulations se font joyeusement dans un hors-scène exhibé côté jardin. Alors qu'il fait virevolter quelques confettis rose grâce à un ventilateur, l'acteur chuchote à la poignée de spectateurs qu'il a à portée main: « ce sont les pétales des cerisiers! C'est beau n'est-ce pas? » Ce qui est beau n'est pas tant le confetti, que le pouvoir de signification dont est investi ce petit rien. Par la joie de ses acteurs – exprimée non seulement par le jeu, mais aussi par la danse, ou par le brouahaha qui accompagne chaque changement de décor, tg STAN pousse le spectateur à s'émerveiller d'un rien – à retomber dans l'enfance.