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Sans aller jusqu'à retirer un site de son inventaire, l'Unesco peut aussi le déclasser. A l'image de Venise ou de la Grande barrière de Corail en Australie, qui ont échappé de peu à l'inscription au patrimoine mondial en péril de l'organisation. 4. Qu'apporte ce label? « Le label de l'Unesco est important car il apporte une reconnaissance internationale » explique aux Echos Jean-Lucien Guenoun, Architecte des bâtiments de France. « Il permet de faire connaître un lieu ou un site, ce qui peut influer sur la fréquentation touristique, et engendrer des retombées économiques intéressantes ». Une question de prestige, donc, mais qui présente aussi un avantage majeur dans la préservation de sites menacés, notamment dans les pays en développement. Jean lucien guenoun architecte la. « Dans ce cas, le label permet de commencer des mesures de protection qui n'existaient pas forcément avant », poursuit l'expert. Cette distinction peut donc permettre « une prise de conscience des différents acteurs économiques et culturels sur l'intérêt de la préservation d'un site » ajoute-t-il.
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Unité départementale de l'Architecture et du Patrimoine de l'Oise Jean Foisil - Chef de l'UDAP - Architecte urbaniste de l'État, Architecte des bâtiments de France Adresse: Palais National Place du Général de Gaulle – 60200 Compiègne Tél. : 03 44 38 69 40 Mél: Informations à venir
« Ce label permet aussi de mobiliser des fonds pour aider à la restauration du patrimoine », détaille Jean-Lucien Guenoun. Une aide d'urgence, chiffrée à environ 4 milliards de dollars, pour aider les Etats à « préserver et promouvoir des sites au Patrimoine mondial ». Outre son aspect financier, cette aide est aussi intellectuelle, précise l'Architecte des bâtiments de France: « des experts délégués peuvent aussi être envoyés pour donner des conseils sur les sites ». 5. Quelles retombées économiques? Patrimoine : après l’éviction de l’architecte aux Bâtiments de France, un nouveau trio veille sur l’Oise - Le Parisien. Si l'inscription d'un site au patrimoine mondial de l'Unesco suscite indéniablement un intérêt nouveau, pour le tourisme notamment, difficile d'en évaluer précisément les retombées économiques en lien avec le label. Certains sites labélisés sont même critiqués pour le surtourisme que génère leur titre, menaçant sa préservation, comme le site de Venise, en Italie. Rémy Prud'hommes, économiste, s'est penché sur la question dans une étude parue en 2008. Il en concluait alors que les annonces de retombées économiques marquantes suite à une inscription au patrimoine mondial de l'Unesco étaient surtout des annonces politiques, et que dans les faits, les résultats obtenus « suggèrent que l'impact de l'inscription sur l'attractivité touristique et le développement est faible ou nul ».