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Face aux députés de l'Assemblée Nationale, Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, a défendu mardi son projet de «maîtrise de l'immigration» en soulignant qu'il fallait parvenir, dans les cinq ans, à ce que l'immigration économique représente 50% du flux des entrées. Il s'est montré plus prudent, en revanche, sur les tests ADN pour les candidats au regroupement familial. Le ministre a évoqué une possible «mise en oeuvre progressive», en commençant par les pays d'émigration dans lesquels nos partenaires européens pratiquent déjà ce test». Application provisoire du test ADN Le ministre a jugé que «pour assurer la parfaite transparence du nouveau dispositif, une évaluation conduite par une commission indépendante, composée de parlementaires, de hauts magistrats et d'un représentant du Conseil national consultatif d'ethique serait utile». Et d'ajouter qu'«il serait sage de prévoir une application provisoire du dispositif», avant que le Parlement n'en débatte à nouveau. Peu avant 20h, Matignon a annoncé que le gouvernement était prêt à accepter l'amendement sur l'instauration de tests ADN pour les candidats au regroupement familial, à condition que la mesure soit assortie d'une période expérimentale de deux années et fasse ensuite l'objet d'une révision parlementaire.
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Vidéos · 14 sep. 2007 à 20:01 D epuis 2002, la droite est devenue spécialiste des projets de loi sur l'immigration. Nicolas Sarkozy en a présenté deux quand il était ministre de l'Intérieur et son nouveau ministre de l'Immigration et de l'identité nationale, Brice Hortefeux, en prépare un autre. Dans ce projet de loi figure notamment le regroupement familial, principe qui permet à un immigré entré légalement sur le territoire de faire rapatrier sa famille en France pour pouvoir vivre avec femme et enfants. Puisque le projet du gouvernement est de limiter l'immigration, les conditions du regroupement familial vont être durcies. Mercredi, la commission des Lois qui examinait le texte de Brice Hortefeux a rajouté un amendement qui suscite la polémique. Le député UMP, Thierry Mariani, a proposé l'instauration d'un test ADN pour les immigrés qui souhaiteraient bénéficier du regroupement familial. En vérifiant par un test génétique si les individus font bien partie d'une même famille, le député pense pouvoir limiter la fraude.
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En contrepartie d'un engagement de la France à délivrer des visas pour des professionnels ou des étudiants, ces États s'efforcent de mieux contrôler leurs frontières et acceptent leurs ressortissants expulsés de France. Les tests ADN ne figurent pas systématiquement dans la négociation, mais quand c'est le cas la question n'est pas déterminante, explique l'entourage du ministre. Par exemple, à l'occasion de visites de Brice Hortefeux au Cap-Vert ou au Cameroun, les autorités de ces pays s'y sont déclarées favorables. Cela dit, il n'est pas encore acquis que les tests génétiques entrent un jour en application. Selon la loi, une période d'expérimentation de ces tests doit s'achever, au plus tard, le 31 décembre 2009. Cela ne laisse plus beaucoup de temps aux tests ADN pour convaincre de leur utilité.
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7143 mots 29 pages TEST ADN ET REGROUPEMENT FAMILIAL Introduction Les étrangers résidant en France peuvent bénéficier du droit au regroupement familial à l'égard de leur conjoint et enfants de moins de 18 ans sous certaines conditions. L'article L411-1 du Code d'entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile dispose que l'étranger doit résider en France depuis au moins 18 mois et être en possession d'un titre de séjour d'une durée minimum d'un an. De plus, l'article L411-5 du même Code exige que l'étranger dispose de certaines ressources (avant 2007 SMIC) et d'un logement pouvant accueillir sa famille. Avant la loi du 20 novembre 2007, la preuve du lien de filiation nécessaire au regroupement familial ne pouvait s'établir que par la présentation d'un acte d'état civil aux autorités compétentes (R421-4 du Code d'entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile). La force probante de l'acte d'état civil n'était remise en question qu'en cas d'irrégularité ou de falsification.
Des cantons suisses réclament des tests ADN systématiques pour les demandeurs d'asile, notamment érythréens, qui veulent faire venir des membres de leur famille, selon le journal dominical Schweiz Am Erythréens représentent le groupe le plus nombreux parmi les personnes souhaitant obtenir l'asile en Suisse, avec quelque 5. 730 demandes en cours d'instruction. En outre, les Erythréens demandent plus que les autres demandeurs d'asile à faire venir leur famille, et en particulier des enfants mineurs, en Suisse au titre du regroupement familial, ajoute le journal. Ainsi, au 1er semestre, quelque 922 membres des familles de ces Erythréens ont obtenu l'asile en Suisse. A titre de comparaison, seuls 84 parents de demandeurs d'asile somaliens, le deuxième groupe le plus important après les Erythéens, avec 4. 167 réfugiés, ont eu l'autorisation de se rendre en Suisse. Les cantons qui accueillent ces réfugiés ont tiré la sonnette d'alarme. Selon Iris Rivas, responsable des services de migration du canton de Berne, « des papiers d'identité ou des extraits d'actes de naissance doivent être considérés comme suspects », lorsqu'ils sont présentés par les personnes voulant bénéficier du regroupement familial.
Il permet à un demandeur de visa "de solliciter la comparaison de ses empreintes génétiques (ADN) ou de celles de son conjoint avec celles des enfants mineurs pour lesquels il sollicite le regroupement ". Le but de cet examen volontaire, qui devait, selon la première version du texte, être réalisé aux frais des demandeurs: "prouver plus facilement son lien de filiation" et "accélérer le traitement des dossiers délicats", selon la majorité. Une version "light" après le veto du Sénat Mais selon l'opposition, il vise surtout à "humilier les personnes" (François Hollande) et à instaurer un "fichage génétique" (Marie-George Buffet). La Ligue des Droits de l'Homme a rappelé quant à elle que "seul un magistrat peut recourir aux empreintes génétiques pour attester de la filiation". Dans le gouvernement, Fadela Amara et Bernard Kouchner se sont aussi prononcés contre le dispositif. Une levée de bouclier qui a perturbé l'adoption du texte jusqu'au vote du 23 octobre (lire le " En savoir plus ").