Épinglé Sur Recette Pain
4- Je pèse ensuite l'eau dont j'ai besoin pour les 4 types de pains, et je la mets à température (ma Température de base étant fixée à 73°). 5- Je verse l'eau à la bonne température dans la bassine, et je la mélange manuellement avec le levain qui s'y trouve: cela me garantit que le levain est uniformément présent dans l'eau. 6- Je verse alors 50% de la farine dans l'eau (sans le sel), et je mélange l'ensemble manuellement, ce qui me donne une pâte fluide assez grumeleuse. 7- Je laisse reposer ce premier mélange pendant 5 minutes: cela donne à la farine le temps de s'imprégner d'eau, ce qui se traduit par une pâte déjà plus lisse, sans effort. Petrissage manuel pain au levain naturel. 8- J'ajoute alors l'autre moitié restante de farine et le sel qui s'y trouve. Et je mélange pour que l'ensemble soit simplement homogène. ATTENTION, il ne s'agit pas ici de pétrir, car j'ai besoin d'une pâte encore peu structurée pour y ajouter les fruits et les graines! 9- Je verse alors la quantité nécessaire de pâte dans les récipients qui contiennent les Noix, les Graines, les fruits (soit 1050 g de pâte, en plus des graines et fruits, pour obtenir un kg de pain cuit) 10- Comme il ne me reste plus que la pâte destinée à faire du pain nature dans ma bassine, je lui ajoute la quantité de farine nécessaire pour que son TH passe de 69 à 66%, et je commence à la pétrir réellement.
Petrissage Manuel Pain Au Levain Bienfaits
Une fois cette pâte maturée par la fermentation, on va l'étirer entre les mains pour en ressentir sa ténacité et son extensibilité. A l'aide de petites tapes successives pour exprimer le rapport affectif des faiseur(e)s de pâte avec celle-ci, le boulanger(e) va pouvoir aussi pincer, appuyer et juger la résistance et la liaison de la pâte à maturité. Si la pâte remonte promptement après la pression, c'est la maturité de la pâte qui en sera ainsi bien évaluée. Petrissage manuel pain au levain bienfaits. Ce pétrissage idéal est bien difficile à résumer dans la rotation de bras mécaniques plongeants, obliques, en spirale voire en hélice, avec des rotations par minute variant, suivant le modèle de pétrin mécanique, de 30 à 700 tours par minute. Au-delà d'un certain seuil de vitesse, on ne peut d'ailleurs qu'être dubitatif face à cette volonté d'unir farine et eau par fouettage. C'est pourquoi rien que pour donner un alter égo au pétrissage mécanisé, dans le livre on ira voir comment le pétrissage manuel se réalisait chez les professionnels du XVIII e siècle, grâce aux témoignages de ce siècle de Paul-Jacques Malouin, Nicolas Baudeau, Antoine Augustin Parmentier et Antoine Boland.
3. La contrefrase: La pâte étant encore désunie après les deux premières opérations. «On coupe la pâte en plaçant les mains sous celle-ci la tirant, la retournant, on jette dans le pétrin (ou maie) de gros pâtons de gauche à droite puis de droite à gauche», ce qui s'appelle «un tour». On fait ici au moins quatre tours «avec des pâtons de dix à douze livres», soit de 5 à 6 kgs. Celui qui insistait sur la contre frase, insistait moins sur l'opération suivante. 4. Le bassinage: Décrit par P. Pains et viennoiseries maison 3 - Boulangerie Pas à Pas. J. Malouin comme suit «On bassine la pâte en répandant des bassinées d'eau dessus en la repétrissant tout de suite. C'est avec le bassin et non avec le seau qu'on a coutume de verser l'eau sur la pâte pour la repétrir. C'est ce qui a fait nommer cette opération, bassiner». Parfois pour atteindre la consistance voulue le boulanger «jette sur la pâte un peu de farine qu'on y incorpore en repétrissant, en la découpant et la rebattant. On nome aussi cette manœuvre, bassiner la pâte et c'est bien improprement».