Retrouver L’insouciance De L’enfance | Psy.Be
10 Avril 2017, Rédigé par Daniel Confland Publié dans #gens connus De l'insouciance et des insouciants La jeunesse insouciante n'a pas encore de passé, ou si peu. Elle échappe donc à la nostalgie, si propice à la mélancolie. Elle peut s'en remettre aux autres pour assurer son quotidien et s'adonner sans retenue aux jouissances de la vie et à la quête du bonheur. En théorie, l'âge adulte, et sa froide raison, devrait abandonner l'insouciance et se rendre à l'évidence: le temps des contingences est venu, avec son cortège d'obligations, de règles sociales, d'oppositions, de chagrins, de malheurs, même. D'aucuns persistent pourtant dans le déni. Ces adultes insouciants mènent leur vie différemment du commun des mortels. La part d'innocence qu'ils ont perdue, ils la remplacent par un soupçon d'indifférence et de légèreté, un peu d'indolence, un air de philosophie bonhomme, un chouïa de laisser faire et de laisser dire. Leur optimisme n'est pas forcément béat ni feint, non, car les insouciants ont seulement décidé de ne pas anticiper l'avenir.
- L insouciance de l enfance en situation d urgence
- L insouciance de l enfance et de la jeunesse geneve
- L insouciance de l enfance et de l adolescence
L Insouciance De L Enfance En Situation D Urgence
Mais la principale caractéristique de l'insouciance est qu'elle est nécessairement bornée dans le temps et dans l'espace. L'insouciance a donc un domaine d'action, la recherche du bonheur, mais elle a aussi un territoire: la vie quotidienne. La vie quotidienne avec ses rituels, ses petits soucis et ses menus-plaisirs est le cadre indépassable de la vie humaine. Vous pouvez parler de gloire, de sciences ou d'eschatologie, ce qui compte pour tout un chacun est que le lendemain ressemble peu ou prou à la veille, en un peu mieux si possible. La vie quotidienne rassure, évacue les peurs et chasse la mort au-delà de l'horizon perceptible. Alors comment penser l'effondrement, quand on ne peut plus construire sa vie ou que ses enfants ne pourront plus construire la leur? Pourquoi tant de pères de famille achètent-ils un SUV de 2t ou continuent-ils de planifier leurs vacances dans de lointains pays? Parce que le renoncement le plus violent, celui qui remet en question tout un cadre de vie construit depuis cinq décennies, est de renoncer à l'insouciance.
L Insouciance De L Enfance Et De La Jeunesse Geneve
Dans l'article d'hier, on a abordé nos projections et comment nous envisageons l'avenir pendant notre vieillesse. Aujourd'hui, j'aimerais qu'on replonge dans la douce insouciance de notre enfance. On entend souvent dire que les années collège / lycée sont les meilleures de notre vie. Pour moi, on ne sera jamais plus insouciants que pendant notre enfance. A ce moment, toutes les responsabilités de la vie incombent à d'autres que nous: manger, nettoyer, régler les factures, etc. On n'avait qu'à mettre les pieds sous la table et manger. Choisir (et ne pas ranger) les vêtements soigneusement préparés par nos parents. On pouvait courir dans la cour, idéalement sous la pluie et se ruer dans les flaques d'eau sans être regardés de travers. C'était attendu de nous que nous fassions des gaffes. L'insouciance qui fait partie de notre enfance nous accordait ce privilège. Nos bêtises sont encouragées (dans une certaine mesure), c'est le meilleur moyen pour nous d'apprendre. On apprend à se méfier de l'électricité, non pas parce que les parents nous mettent en garde à plusieurs reprises, mais parce qu'on a mis les doigts ou une paire de ciseaux dans la prise électrique.
L Insouciance De L Enfance Et De L Adolescence
L es enfants sont des êtres zens. Ils vivent ici et maintenant. Ce sont de petits bouddhas. Pourtant "les enfants sont des êtres zens. Ils vivent ici et maintenant. Ce sont de petits bouddhas. " explique Franck Martin. Son constat: en grandissant, nous sommes devenus raisonnables et nous avons perdu une forme de fraîcheur, de légèreté, d'enthousiasme. Cette énergie s'est effondrée sous le poids des attentes et des responsabilités du monde des adultes. La cause de cette dépossession? C'est nous-même. Car "tous les enfants naissent enthousiastes. " Ils sont dotés d'une infinie ouverture d'esprit, ne connaissent pas de hiérarchie et sentent instinctivement reliés aux autres. Le problème, c'est qu'au cours de leur éducation, nous pensons plus à contenir et à corriger leur nature qu'à la laisser se développer. C'est d'ailleurs le leitmotiv de la pédagogie Montessori. Enfantin n'est pas infantile Et si nous renouions avec notre enfant intérieur? Contrairement à ce que l'on pourrait penser, renouer avec son âme d'enfant, ou l'entretenir, n'est pas synonyme de régression ou d'immaturité.
Ces choses là, permettent de développer une vie sociale très tôt et donc de bien s'intégrer dans la société, ne serait-ce qu'à l'école. Pour commencer, l'enfance c'est l'insouciance. L'insouciance de tout ou presque, à cette âge, on se moque de tout, de ce que pense les autres de nous, du regard des autres sur nous. On se sent libre de faire ce que bon nous semble sans se soucier une seule seconde des personnes qui nous entourent. C'est certainement durant cette période que nous avons la possibilité de faire le plus de choses qui sont insensées, mais nous n'avons pas réellement conscience des capacités qui nous ont été inculquées et que nous avons donc maintenant en notre possession. L'insouciance aussi du futur, quant on est enfant, on ne pense pas à notre avenir, de quoi il sera fait, nous vivons un peu dans nos rêves, c'est à dire pour les filles, trouver le prince charmant et pour les garçons devenir footballeur par exemple. Mais l'insouciance des enfants est basé sur tout les rêves, voler dans l'espace, devenir un super héros et plein d'autre choses.