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Note de Recherches: Présentation Du Secteur De télécommunication Au Maroc. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 29 Avril 2015 • 1 365 Mots (6 Pages) • 5 915 Vues Page 1 sur 6 I: Présentation du secteur de télécommunication au Maroc Le marché de télécommunication au Maroc a connu d'importants changements durant les dernières années. Ce marché était à la fin des années 90 composé essentiellement des services de voix fixes fournis par un seul opérateurs [Les tarifs s'exprimaient comme un abonnement mensuel ou un tarif à la minute en fonction de la distance entre l'appelant et l'appelé (Local, Régional, National)] Il s'est fortement diversifié par le développement des réseaux et services mobiles, il est actuellement majoritairement privatisé et très rentable. Le Maroc compte trois opérateurs téléphoniques, Maroc Telecom l'opérateur historique, Méditel le second arrivé, et Wana (INWI) le dernier arrivé qui a connu une évolution rapide et spectaculaire. On assiste à une concurrence oligopolistique.
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Ces chiffres sont néanmoins à relativiser, estime notre consultant en télécoms: « Si Orange et Inwi ont regagné des abonnés, il serait intéressant de voir si la différence en valeur a évolué elle aussi, mais l'ANRT ne donne pas le détail qui permettrait de faire une telle analyse, estime-t-il. Je pense que Maroc Telecom est globalement toujours en position dominante, mais il faudrait des chiffres plus précis pour le montrer. » Maroc Telecom reste une valeur sûre Toujours est-il que le tout-puissant opérateur va devoir s'adapter à une idée qui commence à faire son chemin au sein de la classe politique marocaine: le démantèlement progressif de certains oligopoles industriels pour redynamiser des pans entiers de l'économie chérifienne. C'est notamment le cas de la Commission spéciale sur le modèle de développement conduite par Chakib Benmoussa qui constate dans un rapport rendu au roi Mohammed VI, en juin 2021, que « les insuffisances en matière de régulation de certains secteurs renforcent les postures oligopolistiques et les pratiques anticoncurrentielles, rendant l'entrée de nouveaux acteurs difficile ».
Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom. Ici, dans son bureau, à Rabat, le 31 mars 2017. © Vincent Fournier/JA Longtemps présentés comme des challengers freinés par la domination de Maroc Telecom, Inwi et Orange semblent être en passe de prendre leur revanche dans le royaume chérifien. L'opérateur historique dirigé depuis 2001 par l'indétrônable Abdeslam Ahizoune – reconduit en février 2021 à la présidence du directoire du groupe jusqu'au 1er mars 2023 – perd en effet un peu de terrain depuis deux ans. « Contexte concurrentiel et réglementaire » Dans ses résultats financiers publiés au titre du troisième trimestre de 2021, le numéro un du marché, qui enregistre néanmoins une solide et constante marge de 51, 6% pour un chiffre d'affaires global en léger recul de 1, 9% par rapport au troisième trimestre de 2020, admet subir « les répercussions du contexte concurrentiel et réglementaire ». Un euphémisme pour évoquer le coup que lui a porté le régulateur marocain à la fin de novembre 2020, à travers sa décision de baisser le tarif sur l'interconnexion des réseaux mobiles.