Bouvard Et Pécuchet Analyse
La genèse de l'œuvre remonte à l'année 1872, plus précisément durant l'été de cette année. Flaubert va y consacrer les dernières années de sa vie. Il est parfois contraint d'interrompre sa rédaction pour écrire d'autres ouvrages, comme Trois Contes. Mais le projet est gigantesque et présent dans l'esprit de Flaubert depuis des années, ce qui fait qu'il y revient dès qu'il le peut, et effectue des heures de brouillons et de recherches, allant même jusqu'à menacer son équilibre personnel. Bouvard et Pécuchet apparaît bien souvent comme un chef-d'œuvre, mais aussi comme le roman de la maturité. II. RÉSUMÉ Chapitre 1 Bouvard et Pécuchet se rencontrent un jour You've reached the end of this preview. Sign up to read more! Page 1 of 1 Reviews What people think about Bouvard et Pécuchet 0 Write a review (optional)
Bouvard Et Pécuchet Analyse Des Résultats
Bouvard et Pécuchet se découvrent une attirance pour le théâtre, ce qui les décide à écrire leur propre pièce. Chapitre 6 Toutefois, les évènements agités faisant suite à la Révolution du mois de février 1848 les poussent à s'orienter vers la politique, et ils s'écartent alors de leur projetinitial. Il faut dire que comme la France, tout le village est en émoi et s'agite. Chapitre 7 Bouvard et Pécuchet sont terriblement déçus, car leurs lectures, les évènements en France et le comportement des gens forment un ensemble désastreux. Ils cessentdonc d'étudier et décident d'expérimenter l'amour. Bouvard voudrait ainsi obtenir la main de Mme Bordin, qui est veuve, mais il se rend compte rapidement qu'ellen'est attirée par lui que par intérêt, et qu'elle cherche à l'avoir. Pécuchet de son côté réussit à obtenir la jeune Mélie, une servante, mais il attrape la syphilis à soncontact; Chapitre 8 Une nouvelle fois déçus par leurs résultats désastreux, les deux hommes se tournent alors vers la gymnastique, mais surtout vers des sciences plus occultes telles quele spiritisme ou le magnétisme... ce à quoi ils ajoutent la philosophie!
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« Bouvard et Pécuchet » est un roman inachevé de Gustave Flaubert (1821-1880) publié en 1881 à titre posthume. Il s'agit d'une vaste raillerie de Flaubert sur la vanité de ses contemporains. Bouvard et Pécuchet, deux promeneurs du dimanche près du bassin du port de l'Arsenal, se rencontrent par hasard sur un banc public. Ils découvrent qu'ils exercent le même métier de copiste, ont les mêmes centres d'intérêt, et désireraient tous deux vivre à la campagne. Un héritage opportun de Bouvard leur permet de changer de vie. Bouvard et Pécuchet achètent une ferme près de Caen et se lancent dans l'agriculture, leurs seules connaissances provenant d'ouvrages de vulgarisation et de quelques conseils pratiques glanés au hasard. Ils n'engendreront que des désastres, et il en sera de même lorsqu'ils s'essaieront à divers autres domaines auxquels ils ne comprennent en vérité pas grand-chose… Dès 1872, l'auteur conçoit le projet de ce qui deviendra « Bouvard et Pécuchet »: cette année-là, il affirme son intention comique dans un courrier adressé à George Sand.
Comme il faisait une chaleur de 33 degrés, le boulevard Bourdon se trouvait absolument désert. Plus bas, le canal Saint-Martin, fermé par les deux écluses, étalait en ligne droite son eau couleur d'encre. Il y avait au milieu un bateau plein de bois, et sur la berge deux rangs de barriques. Au delà du canal, entre les maisons que séparent des chantiers, le grand ciel pur se découpait en plaques d'outremer, et sous la réverbération du soleil, les façades blanches, les toits d'ardoises, les quais de granit éblouissaient. Une rumeur confuse montait au loin dans l'atmosphère tiède; et tout semblait engourdi par le désœuvrement du dimanche et la tristesse des jours d'été. Deux hommes parurent. L'un venait de la Bastille, l'autre du Jardin des Plantes. Le plus grand, vêtu de toile, marchait le chapeau en arrière, le gilet déboutonné et sa cravate à la main. Le plus petit, dont le corps disparaissait dans une redingote marron, baissait la tête sous une casquette à visière pointue. Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, ils s'assirent, à la même minute, sur le même banc.