C Était Pas Ma Guerre
La j'écoute Radio Zet, et en l'espace de 24h j'ai eu le droit 2 fois à « All I want for Christmas is you » de Mariah Carey et « Last Christmas » de Wham! Je ne vous explique pas ma « joie » d'avoir la chance d'entendre ces classiques de Noël… A bientôt 🙂
C Était Pas Ma Guerre Pour
Et Londres et Madrid étaient les conséquences de cette guerre qui n'était pas la nôtre. D'ailleurs, les soldats que nous envoyions dans ces conflits n'allaient pas faire la guerre, mais « maintenir la paix » (ou en tout cas essayer) (et ce même si la différence ne devait pas leur sauter aux yeux) Alors oui, pour ceux de ma génération qui ont cru (de bonne ou de mauvaise foi) au mythe de la paix acquise et éternelle, les coups bas de la réalité de ces derniers mois ont sûrement fait vachement mal. Maintenant, il ne tient aussi qu'à nous de reconstruire cette paix que nous avons oublié d'entretenir… Et comme je me rends compte que j'ai été un peu pontifiant, une petite vidéo de chez mes amis de Nanarland pour compenser (rassurez-vous, ça n'est pas Nicolas Sarkozy tout nu [2] oui, ils ont aussi ça en stock, et ça serait presque dans le sujet)
Et Le Tendre n'usurpe pas son patronyme en écrivant de jolies pages d'amitié entre le paria et Marius (encore un clin d'oeil à Raimu), le jeune garçon chapardeur. Au fur et à mesure de cette amitié, Manfred se débarrasse de ses oripeaux allemands pour les donner à l'enfant. C était pas ma guerre de la. Il ne s'agit pas d'embrigader le gamin dans l'idéologie qui faillit anéantir la race humaine. Bien au contraire, en les donnant au pays à un enfant du pays vainqueur, Manfred transforme ses apparats de guerre en reliques du passé inoffensif pour la génération future. Et lorsque le drame menace d'éclater envers ce bouc émissaire trop commode, Le Tendre choisit encore l'apaisement, la vie, la réconciliation pour clore son récit. Sous ce soleil exactement, les êtres humains reviennent à la vie et s'ils ne sont pas des modèles de vertus, ils témoignent de suffisamment d'humanité pour une époque qui en manqua cruellement. Un bien bel ouvrage, plein de charmantes parenthèses ponctuées de scène de vie et porté par des dessins aussi éblouissants que le soleil du midi, aussi beaux que la première fleur après la haine ou le vol d'un oiseau qui sortirait de sa cage….