Que Ta Joie Demeure - Film 2014 - Allociné
Compétition internationale QUE TA JOIE DEMEURE JOY OF MAN'S DESIRING Denis Côté 69', 2014, Québec / Canada jeudi 20 mars, 15h45, PS + débat vendredi 21 mars, 18h45, C1 + débat mercredi 26 mars, 14h00, CWB Mêlant documentaire et fiction, Denis Côté interroge le rapport de l'ouvrier à sa machine, de l'homme au travail mais aussi à la lumière, à la matière et au son. Blending documentary and fiction, Denis Côté questions how workers relate to their machines, and man to his work, to light, to matter and sound.
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Malgré un montage encore trop abstrait, une autre proposition originale et intéressante de Denis Côté. ♥♥♥ Depuis sa participation au Jeonju Digital Project en 2010, Denis Côté semble avoir pris des notes sur la méthode de travail de James Benning. Si celle-ci semblait transparaître à divers niveaux à plusieurs moments dans Bestiaires, elle plane également, mais de manière plus subtile, dans son dernier film, Que Ta Joie Demeure. Décris par l'auteur comme une allégorie sur le travail, Côté va simplement filmer des ouvriers au travail, en pause, au repos, en alternant les moments de répétitions machinales et de représentation brute avec avec des dialogues à l'aspect tantôt sérieux, tantôt ludique. Comme nous avons l'habitude avec Denis Côté, le plan est au cœur de l'œuvre. Les cadrages rigoureux et savamment calculés façonnent le film à eux seuls et donnent l'impulsion nécessaire aux différents gestes en apparence banals. Cette précision chirurgicale (appuyée par un travail sonore de première force) fait en sorte que les machines semblent presque répondre aux humains qui les exécutent.
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Que ta joie demeure (Denis Côté) - Bande annonce - YouTube
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Romain Blondeau, Les Inrockuptibles "Denis Côté met en question le travail par là où on le suppose communément le plus laborieux, ici même où son champ sémantique recoupe celui de l'esclavage: la besogne «à la chaîne». Que ta joie demeure a pourtant ce trait singulier de s'inscrire dans un au-delà idéologique, à rebours de la vogue des docus pamphlets sur «la souffrance au travail» et leurs poncifs, et d'envisager ainsi l'asservissement volontaire aux gestes et rites routiniers du labeur dans un rapport serein de plénitude". Julien Gester, Libération
Que ta joie demeure de Denis Côté. 1h10. Sortie le 29 octobre. Le cinéaste québécois Denis Côté a signé depuis son premier film, Les Etats nordiques, en 2005 quatre autres longs métrages de fiction ( Nos vies privées, Elle veut le chaos, Curling, Vic+Flo ont vu un ours) qui comptent parmi ce que le cinéma mondial a produit de plus inventif au cours de cette décennie. Il a en outre pris l'habitude d'explorer, entre deux films au format classique, des pistes plus expérimentales. Ce fut le cas avec le très beau Carcasses révéla à Cannes en 2009, et c'est le cas avec ces deux films qui se font écho à deux ans d'écart, Bestiaire sorti en 2012 et Que ta joie demeure qui sort aujourd'hui. Ces deux films reposent sur la même hypothèse, ou plutôt la même revendication de cinéaste: tout, absolument tout ce qui existe en ce bas monde est susceptible de devenir bouleversant de beauté, à condition d'être bien filmé. Avec Bestaire, Côté en donnait la preuve en tournant sa caméra vers des animaux. Cette fois, ce sont des hommes et des femmes au travail, les gestes et les outils du labeur manuel sous des formes variées qui mobilisent son attention.
Un peu comme avec Bestiaires toutefois, on a l'impression que le film souffre de son montage. Les plans semblent en effet d'une longueur trop abstraite et l'ensemble est parfois confus; certains plans auraient gagné à être amputé, d'autres auraient pu être plus exploités. Même si cet aspect semble avoir été moins négligé que dans Bestiaires, le montage gagnerait à respirer davantage, en ayant possiblement pour résultat un film plus équilibré (à 72 minutes, celui-ci pourrait aisément être allongé sans risquer pour l'intérêt du spectateur). Reste qu'encore une fois, il s'agit d'une proposition fort étonnante et intéressante de la part d'un des cinéastes les plus pertinents du cinéma québécois contemporain.