Du Contrat Social, Livre Ii, Chap. 3 Et 9 – Mon Année De Philosophie
Jean-Jacques Rousseau prend la décision d'écrire un livre de philosophie politique après un séjour auprès de l'ambassadeur de France à Venise. Dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes qui paraît en 1755, Rousseau annonce déjà des principes qui figureront ensuite dans le Contrat social. Il travaille beaucoup sur cet écrit et en fait de nombreuses versions afin d'éviter les polémiques attachées à ses écrits précédents. Rousseau cherche donc à parler, non pas comme un homme politique, mais bien comme un citoyen concerné par l'organisation politique de l'État. Il veut trouver une organisation sociale qui serait juste, avec autant de liberté que d'égalité pour tous les citoyens. Il s'agit donc bien d'un traité théorique. Il parle de sujet aussi divers que le fondement de la société, l'importance de la souveraineté, les différents types de régimes et leurs organisations internes. Du contrat social Rousseau expose sa théorie en quatre livres. Il commence par s'interroger sur les droits naturels.
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Du Contrat Social Livre 3 Résumé Par Chapitre 8
Commentaire de texte: Du contrat social, Livre II, chapitres I, II, II, IV, Rousseau.
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Résumé du document Du contrat social est un ouvrage philosophique écrit par Jean Jacques Rousseau, et paru en 1762. De cet ouvrage nous étudierons plus précisément le passage du Chapitre 3 du Livre 1, dans lequel Rousseau réfléchit sur la question « du droit du plus fort ». Il s'interroge sur les conditions nécessaires à la légitimation d'une autorité politique. Il démontre, pour cela, en quoi le droit ne peut se fonder sur la force physique. L'enjeu principal est donc de prouver que la force n'apporter aucune légitimité à quelque autorité que ce soit. Le texte se divise en trois moments, que nous allons suivre progressivement. Dans un premier moment, Rousseau explique sa thèse: selon lui la force ne peut en aucun cas fonder le droit. Il précise en quoi « le droit du plus fort » n'est pas une base crédible pour l'organisation légitime du corps politique. Dans un second temps, Rousseau prouve sa thèse à l'aide d'un raisonnement par l'absurde. Il démontre l'incohérence qui résulte de l'existence d'un tel droit.
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Il avance dans le premier livre la nécessité de l'association des hommes pour leur survie. Dans ce sens, ils forment un pacte social qui permet à chaque individu d'avoir une part égale dans la société, et d'être protégé. Le contrat social est un double contrat: d'une part chacun s'engage à participer à la société, et d'autre part, chacun s'engage à respecter la volonté générale (venant de l'ensemble des contractants). Ainsi, on comprend mieux pourquoi la souveraineté du peuple est importante pour Rousseau, car c'est le citoyen qui forme l'État. C'est donc la communauté qui assure les droits de chacun. Ce problème du droit et de la législation est abordé au livre II, tandis que le livre III porte plus sur l'organisation interne du gouvernement, avec notamment la problématique de la délégation du pouvoir à des représentants. Le dernier livre porte sur la manière de déléguer le pouvoir à un État centralisateur, avec des chapitres comme « Des suffrages » ou des « Élections ». « Le chef est l'image du père, le peuple est l'image des enfants, et tous étant nés égaux et libres n'aliènent leur liberté que pour leur utilité.
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La démocratie pouvant être seulement directe: le peuple conservant sa souveraineté Tout d'abord, la véritable démocratie pour Rousseau est celle de la démocratie directe fondée sur la théorie de la souveraineté populaire (A), bien que celle-ci puisse être critiquée (B). A/ La démocratie directe respectant la souveraineté du peuple La réflexion de Rousseau a été associée à la théorie de la souveraineté populaire. Celle-ci se définit comme le fait que le peuple est titulaire de la souveraineté, et l'exerce directement, Rousseau affirme donc que « la souveraineté ne peut être représentée […] dans la volonté générale ». C'est un fondement de la démocratie directe. Comme l'évoque Ardant et Mathieu, les citoyens sont alors « cosouverains »: chaque citoyen dispose d'une part de la souveraineté, peut donner son avis, qui sera alors pris en compte, pour chaque décision qui sont à prendre. C'est ainsi que Rousseau affirme que la volonté ne se délègue pas, ce qui rejoint l'idée de Turpin, pour qui la démocratie ne peut être que directe car la volonté ne se délègue pas et le « souverain […] ne peut être représenté que par lui-même ».
-la réussite d'un tel régime exigerait des conditions difficiles à réunir: un petit état où tout le monde se connaît, des mœurs simples (pour éviter la multiplication des affaires à traiter et la difficulté des accords), un égalité dans les rangs et fortunes pour éviter les conflits entre des intérêts particuliers, empêchant de voir l'intérêt général, pas ou peu de luxe, là encore pour éviter les conflits privés entre ceux qui ont « la fureur de se distinguer » par leur possessions et ceux qui sont jaloux, et aussi pour éviter « une corruption du goût ». Le luxe détourne de la patrie pour le domaine privé. En somme, paragraphe 6, ce régime conviendrait à des hommes déjà « vertueux ». L'exercice du pouvoir exige quelque soit le régime la vertu, mais encore plus la démocratie. 3 ème temps: dans le dernier paragraphe, Rousseau conclut ce chapitre en soulignant que la faiblesse de la démocratie ( régime précaire et instable) exigerait du courage et une force constante des citoyens pour ne pas céder à la facilité, c'est-à-dire préférer l'ordre, la sécurité, l'avoir à la liberté et l'être.