Le Merle - ThéOphile Gautier - Vos PoÈMes - PoÉSie FranÇAise - Tous Les PoÈMes - Tous Les PoÈTes
Mon dieu! Poésie le givre pas. comme ils sont beaux Les tremblants animaux Que le givre a fait naître La nuit sur ma fenêtre! Ils broutent des fougères Dans un bois pleins d'étoiles, Et l'on voit la lumière A travers leurs corps pâles. Il y a un chevreuil Qui me conaît déjà; Il soulève pour moi Son front d'entre les feuilles. Et quand il me regarde, Ses grands yeux sont si doux Que je sens mon coeur battre Et trembler mes genoux.
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Le ciel a la pâleur fine des vieux argents. Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens. Voici venir l'Hiver dans son manteau de glace. Place au Roi qui s'avance en grondant, place, place! Et la bise, à grands coups de fouet sur les mollets, Fait courir le gamin. Le vent dans les collets Des messieurs boutonnés fourre des cents d'épingles. Les chiens au bout du dos semblent traîner des tringles. "Neige-Froid-Givre" - Poésie du mardi ... !!! -. Et les femmes, sentant des petits doigts fripons Grimper sournoisement sous leurs derniers jupons, Se cognent les genoux pour mieux serrer les cuisses. Les maisons dans le ciel fument comme des Suisses. Près des chenets joyeux les messieurs en chapeau Vont s'asseoir; la chaleur leur détendra la peau. Les femmes, relevant leurs jupes à mi-jambe, Pour garantir leur teint de la bûche qui flambe Étendront leurs deux mains longues aux doigts rosés, Qu'un tendre amant fera mollir sous les baisers. Heureux ceux-là qu'attend la bonne chambre chaude! Mais le gamin qui court, mais le vieux chien qui rôde, Mais les gueux, les petits, le tas des indigents… Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens.
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Je vous souhaite un hiver poétique! Mon dieu! Poésie le givre son. Comme ils sont beaux Les tremblants animaux Que le givre a fait naître La nuit sur ma fenêtre Ils broutent des fougères Dans un bois plein d'étoiles, Et l'on voit la lumière À travers leurs corps pâles. Il y a un chevreuil Qui me connaît déjà; Il soulève pour moi Son front d'entre les feuilles, Et quand il me regarde, Ses grands yeux sont si doux Que je sens mon cœur battre Et trembler mes genoux. Laissez-moi, ô décembre! Ce chevreuil merveilleux. Je resterai sans feu Dans ma petite chambre.
Un oiseau siffle dans les branches Et sautille gai, plein d'espoir, Sur les herbes, de givre blanches, En bottes jaunes, en frac noir. C'est un merle, chanteur crédule, Ignorant du calendrier, Qui rêve soleil, et module L'hymne d'avril en février. Pourtant il vente, il pleut à verse; L'Arve jaunit le Rhône bleu, Et le salon, tendu de perse, Tient tous ses hôtes près du feu. Les monts sur l'épaule ont l'hermine, Comme des magistrats siégeant. Leur blanc tribunal examine Un cas d'hiver se prolongeant. Lustrant son aile qu'il essuie, L'oiseau persiste en sa chanson, Malgré neige, brouillard et pluie, Il croit à la jeune saison. Il gronde l'aube paresseuse De rester au lit si longtemps Et, gourmandant la fleur frileuse, Met en demeure le printemps. Il voit le jour derrière l'ombre, Tel un croyant, dans le saint lieu, L'autel désert, sous la nef sombre, Avec sa foi voit toujours Dieu. A la nature il se confie, Car son instinct pressent la loi. Le givre - Fanny MATHIEU - Vos poèmes - Poésie française - Tous les poèmes - Tous les poètes. Qui rit de ta philosophie, Beau merle, est moins sage que toi!