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L'une d'elles a toutefois fini par quitter les lieux avant de dénoncer des faits de viols, violences volontaires et séquestration. Selon ses dires, les enfants auraient vécu un véritable enfer: victimes de sévices sexuels, ceinturés avec du câble ou encore frappés par les adultes et les enfants les plus âgés. La plaignante a notamment évoqué des coups de tuyaux portés sur les mineurs, enfermés des heures durant dans le noir… Glaçant. Maison Départementale de l'Enfance et de la Famille - Gers Solidaire. Des enfants décrits comme "très réservés" Les victimes étaient scolarisées durant les faits à l'école primaire et au collège de Nogaro, comme nous l'a indiqué le maire de la commune Christian Peyret, qui nous a par ailleurs confirmé le "caractère sensible" de cette affaire ainsi que l'ouverture d'une enquête. Les enfants arrivaient chaque matin dans deux mini-vans. Une jeune surveillante récemment employée en service civique à l'école primaire et ayant été au contact de plusieurs d'entre eux décrit des « enfants très réservés », passant le plus clair de leur temps à rester ensemble, sans toutefois que leur lien familial ne soit clairement établi.
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Il y a quelques jours, l'une des sœurs est parvenue à s'échapper de la maison, et se rend auprès de la police, où elle raconte ce qu'elle aurait vécu pendant des années. Le quadragénaire, qui serait en réalité en relation polygame avec trois des sœurs, l'aurait violée, frappée et séquestrée, mais il n'en serait pas resté là, et aurait fait subir des sévices similaires aux les autres occupants de la maisonnée. Coups de tuyaux, enfermement et sévices sexuels Les femmes seraient régulièrement contraintes d'avoir des rapports non consentis. Et les enfants, frappés avec une rare violence, avec des tuyaux, des ceintures… Ils sont parfois enfermés dans le noir pendant plusieurs heures, et auraient même subi des sévices sexuels. Leur bourreau aurait pris soin de ne les laisser porter que des vêtements amples à l'école, même en plein été, afin que les traces de coups n'interpellent personne. Pire encore: les femmes qui se trouvaient avec lui auraient également participé aux coups. Après les révélations de la « fugitive », le quadragénaire est placé en garde vue le 5 avril 2022.
Lors d'une perquisition sur les lieux, les enquêteurs découvrent alors les conditions de vie « miséreuses » de l'habitat. Dans la maison, les volets sont constamment fermés, et les habitants contraints à l'isolement, hormis pour aller faire des courses et aller à l'école. Pour le vice-procureur de la République d'Auch, dans ce climat de « violence intrafamiliale », les membres de la couvée vivaient dans la terreur permanente. A l'issue de sa garde à vue, l'homme a été mis en examen pour « viols sur mineurs de 15 ans avec actes de barbarie », rapporte le Dauphiné Libéré. Trois des femmes ont également été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire pour « violences volontaires » sur mineurs et « non dénonciation de crimes ». Une quatrième est en fuite. Selon France 3, le mis en cause serait radicalisé et fiché S. Il était le père 27 des 28 enfants présents dans la maisonnée, qu'il aurait eus avec son épouse et ses trois « compagnes ».