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Texte A - Victor Hugo (1802-1885), « Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir », Les Voix intérieures (1837). Quels sont ces bruits sourds? Ecoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe... Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme il pleut ce soir! N'est-ce pas, mon hôte? Là-bas, à la côte, Le ciel est bien noir, La mer est bien haute! On dirait l'hiver; Parfois on s'y trompe... Oh! marins perdus! Au loin, dans cette ombre, Sur la nef qui sombre, Que de bras tendus Vers la terre sombre! Pas d'ancre de fer Que le flot ne rompe. Nochers imprudents! Le vent dans la voile Déchire la toile Comme avec les dents! Là-haut pas d'étoile! L'un lutte avec l'air, L'autre est à la pompe. C'est toi, c'est ton feu Que le nocher rêve, Quand le flot s'élève, Chandelier que Dieu Pose sur la grève, Phare au rouge éclair Que la brume estompe! 1. Nef: bateau (terme vieilli utilisé en poésie).. 2. Nochers: pilote, marin (un terme peu courant.
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Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir Quels sont ces bruits sourds? Ecoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe... - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme il pleut ce soir! N'est-ce pas, mon hôte? Là-bas, à la côte, Le ciel est bien noir, La mer est bien haute! On dirait l'hiver; Parfois on s'y trompe... Oh! marins perdus! Au loin, dans cette ombre Sur la nef qui sombre, Que de bras tendus Vers la terre sombre! Pas d'ancre de fer Que le flot ne rompe. Nochers imprudents! Le vent dans la voile Déchire la toile Comme avec les dents! Là-haut pas d'étoile! L'un lutte avec l'air, L'autre est à la pompe. C'est toi, c'est ton feu Que le nocher rêve, Quand le flot s'élève, Chandelier que Dieu Pose sur la grève, Phare au rouge éclair Que la brume estompe! - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe.
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Illustration: Tempête de mer avec épaves de navires de Claude Joseph Vernet ( 1770) Nombre de visites: 1 829
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3. pompe: Pour expulser l'eau qui entre dans le bateau. 4. Estompe: rend moins net, comme avec une estompe, instrument utilisé en dessin pour rendre les contours, esquissés au crayon ou au fusain, plus flous. Commentaire Vous ferez le commentaire du texte A (Victor Hugo). [voir le sujet d'annales complet] La carte d'identité du texte L'objectif sera de dégager les éléments principaux sur lesquels vont s'appuyer le commentaire. Le genre: poème (ce qui renvoie à un cours): les caractéristiques d'un poème. Types de texte: narratif et descriptif (c'est bien une histoire que le poète choisit de raconter). Enonciation: quel est le narrateur? A qui renvoient les pronoms "tu" et "vous"? Contexte: La période correspond au Romantisme. Victor Hugo en est un des chefs de file. Ne pas oublier d'étudier le titre du poème et le titre du recueil. Les thèmes: La mer, la nuit, les marins... Il faut se demander si le poète se contente de cet aspect là ou bien si ces thèmes ont une valeur symbolique ou métaphorique.
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Quels sont ces bruits sourds? Ecoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe… Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme il pleut ce soir! N'estce pas, mon hôte? Làbas, à la côte, Le ciel est bien noir, La mer est bien haute! On dirait l'hiver; Parfois on s'y trompe… Souffle dans sa trompe. Oh! marins perdus! Au loin, dans cette ombre Sur la nef qui sombre, Que de bras tendus Vers la terre sombre! Pas d'ancre de fer Que le flot ne rompe. Souffle dans sa trompe. Nochers imprudents! Le vent dans la voile Déchire la toile Comme avec les dents! Làhaut pas d'étoile! L'un lutte avec l'air, L'autre est à la pompe. Souffle dans sa trompe. C'est toi, c'est ton feu Que le nocher rêve, Quand le flot s'élève, Chandelier que Dieu Pose sur la grève, Phare au rouge éclair Que la brume estompe! Souffle dans sa trompe. Les voix intérieures
Comme il pleut ce soir! N'est-ce pas, mon hôte? Là-bas, à la côte, Le ciel est bien noir, La mer est bien haute! On dirait l'hiver; Parfois on s'y trompe… – Oh! marins perdus! Au loin, dans cette ombre Sur la nef qui sombre, Que de bras tendus Vers la terre sombre! Pas d'ancre de fer Que le flot ne rompe. – Nochers imprudents! Le vent dans la voile Déchire la toile Comme avec les dents! Là-haut pas d'étoile! L'un lutte avec l'air, L'autre est à la pompe. – C'est toi, c'est ton feu Que le nocher rêve, Quand le flot s'élève, Chandelier que Dieu Pose sur la grève, Phare au rouge éclair Que la brume estompe! – Victor Hugo (1802-1885) Extrait du recueil Les voix intérieures (1837)