Homélie Du 6E Dimanche De Pâques Année B La
Il se prosterne devant Jésus, alors que l'on ne tombe à genoux que devant Dieu, et il affirme sans hésitation que Jésus a le pouvoir de le guérir: « Si tu le veux, dit-il, tu peux me purifier. » Cette requête nous entraîne au cœur de la prière de demande, telle que voulue par Dieu. C'est une prière qui fait tout d'abord confiance à Dieu, malgré la lourdeur de l'épreuve, malgré la nuit où nous enferme parfois le malheur, la maladie ou le désespoir. C'est une prière qui attend tout de Dieu, et qui sait tout remettre entre ses mains, comme Jésus à Gethsémani: « Non pas ma volonté, mais la tienne ». C'est une prière exigeante que la prière de demande à l'école de Jésus. Homélie du 6e dimanche de pâques année b and you. Elle demande beaucoup de foi, beaucoup d'amour, beaucoup d'abandon, et seul le Christ peut nous introduire dans cette prière, quand nous crions vers Dieu comme le lépreux ou le psalmiste: Seigneur, entends ma prière: que mon cri parvienne jusqu'à toi! Deuxièmement, l'évangile d'aujourd'hui oriente aussi notre regard vers l'attitude de Jésus.
Homélie Du 6E Dimanche De Pâques Année B 2017
Mais cette perle du commandement nouveau, LA parole essentielle, peut se scléroser en une litanie de mots fades et usés, qui ne conduit nulle part si l'on ne dépasse pas les aspects sentimentaux épidermiques et possessifs de l'amour. C'est pourquoi dimanche dernier, Jean précisait à nouveau: Aimer, certes, mais « pas avec des paroles ou des discours, mais par des actes et en vérité ». Car l'amour demande une volonté d'aimer, un inlassable effort pour aimer, un travail d'amour. C'est tellement vrai que Jean a remplacé le récit de l'institution de l'eucharistie à la Dernière Cène par celui du lavement des pieds, car « LE commandement, le voici: lavez-vous les pieds mutuellement. C'est à cela que tous vous reconnaîtront pour mes disciples ». Aimer, en effet, est une attitude d'ouverture, de don et de gratuit'. Homélie du 6e dimanche de Pâques B – Paroles du dimanche. Etre capable de se mettre au service les uns des autres. Ainsi, l'amour de Dieu peut s'incarner, se matérialiser, en utilisant nos paroles, nos bras, nos initiatives. « Il est mis entre nos mains » (A.
Homélie Du 6E Dimanche De Pâques Année B D
Il demande à devenir notre meilleur ami. Pour que nous aimions plus… et mieux. Nos amis, nous le savons, ont certains droits sur nous. Ils ont fait que nos vies ne sont plus pareilles. Ils nous entraînent avec eux vers un pays nouveau que, seuls, nous n'aurions pas découvert. Jésus, notre ami, nous entraîne dans le Royaume, dans la demeure du Père, dans le monde nouveau où notre liberté et notre force d'aimer peuvent prendre toute leur dimension. Homélie du 6e dimanche de Pâques, Année B, 6 mai 2018 | Paroisses Brignais et Chaponost. L'amitié du Seigneur a des conséquences. Elle a ses conditions. «Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande…Ce que je vous commande c'est de vous aimer les uns les autres ». Jésus nous propose une amitié ouverte, immense, qui déborde sur les autres. Il parle d'un amour généreux, accueillant, pleinement fraternel. En Jésus, Dieu nous a regardés et il nous a aimés infiniment. C'est dans un état de grâce que son amitié nous établit pour que nous partions comme lui, avec lui, dans l'aventure du cœur, au risque de nous perdre. Il nous dit même quelque part que c'est là le seul chemin par où sauver nos vies et sauver le monde.
C'est un acte de foi que nous posons chaque fois que nous accueillons avec attention la Parole de Dieu. Revenons maintenant aux textes de ce dimanche. Tout d'abord, quel contraste entre la première lecture du livre des Lévites et l'attitude de Jésus dans l'Évangile, alors que selon la loi juive le lépreux devait être exclu de la société! Non seulement Jésus accueille un lépreux, mais il le touche et il le guérit. Homélie du 6e dimanche de pâques année b d. La gravité de cette maladie et l'exclusion qu'elle entraînait mettent certainement en relief l'impressionnant miracle de Jésus, mais il nous faut regarder au-delà du miracle lui-même, afin d'en dégager sa signification profonde, et ce en quoi l'action de Jésus nous interpelle dans notre vie de foi. Pour les besoins de notre méditation, je vous propose trois pistes de réflexion. Premièrement, le récit évangélique oriente tout d'abord notre regard vers le lépreux. On ne peut qu'admirer son attitude. Non seulement il fait preuve de beaucoup de courage en s'approchant de Jésus, car il devait se tenir à l'écart des villes et des foules, mais il manifeste surtout une grande foi.