Connexion
« Certes, les premiers jours furent laborieux, mais Franz s'habitua bientôt au style alambiqué des journalistes et aux aspérités de leurs formules récurrentes, et, peu à peu, il parvint à dégager le sens des différents articles. Au bout de quelques semaines, il était à même de lire les journaux assez couramment, sinon de la première à la dernière page, du moins grosso modo. Et bien qu'il fût souvent passablement dérouté par les divergences – voire les contradictions radicales – qui séparaient les différents points de vue, la lecture ne lui en procurait pas moins un certain plaisir. Bruit papier fraisse sur agout. De cette forêt de caractères imprimés émergeait, dans un bruit de papier froissé, comme une idée des possibilités du monde. » Robert Seethaler, Le tabac Tresniek Lien permanent Catégories: Culture, Littérature, Passions Tags: années 1930, apprentissage, autriche, culture, freud, le tabac triesnek, littérature allemande, nazisme, robert, roman, seethaler, vienne 7 commentaires Le tabac Tresniek de Robert Seethaler a déjà fait le tour de la blogosphère.
Bruit Papier Froissé Pour
Description Vieille chanson sur papier froissé, radio grésillante, clichés sépia déchirés; Romeo a ce charme des choses abîmées que les poètes trouvent jolies et sur lesquelles, parfois, on sait faire des alexandrins. Roland-Garros. Un an après son départ fracassant, Naomi Osaka n’est pas rassurée. Il a ce quelque chose des amours brûlantes et passionnées, des tragédies déchirantes et calculées, cet exquis mélange de tendre et d'amer (le sucré-salé des rêves avortés qu'on a tout juste frôlés). Il a dans les yeux plus de mille vies qu'il n'a pas vécues, plus de mille chances qu'il a laissé filer; Romeo a dans le cœur tellement de croquis inachevés, de refrains en suspens, d'accords maladroits qu'on ne retouche jamais, qu'il n'est qu'une moitié ambulante de quelque chose qu'on n'a pas terminé (un grand peut-être, un point-virgule et une phrase qu'on n'a pas pris le temps d'articuler). L'esprit funambule, Romeo oscille, Romeo balance – le rire l'hystérie la folie maniaque la colère froide ou la rage qui ravage puis les pleurs qui rincent les douleurs les malheurs les erreurs et les mains qui effleurent caressent essuient les larmes d'un revers papillon; Romeo n'est que la moitié d'un tout mais il est tout en trop, jamais en demi-mesure et les émotions saturent, la palette fébrile et il ne tient plus debout (la tête qui tourne et l'équilibre qui manque à ceux qui marchent tout droit).
Bonjour a tous, Voici mon probleme, j'ai changé mon volant par un autre (3 branches) donc je déclipse l'airbag puis je débranche la petite prise derrière l'airbag jusqu'ici tout va bien.