Onéguine 10 Février
Louons quand même la qualité du pupitre de violoncelles de l'ONF même si son investissement presque extraverti flirte parfois avec le bord de la justesse. Pour compléter ce tableau bien terne, il nous faudra bien admettre avec déplaisir que ce n'est pas du côté des chanteurs que nous trouverons les ingrédients suceptibles de faire prendre la sauce. Jetons un voile pudique sur le prestation de Gelena Gaskarova en Tatiana. Que nous ne lui trouvions pas la voix du rôle est un avis tout personnel. Onegin 10 fevrier 17. Qu'elle peine à faire vivre la romantique jeune fille et la femme volontaire est un juste constat. Faisons preuve de bienveillance et mettons ces faiblesses sur le compte des effets du trac d'un soir de première. Jean-Sébastien Bou est un bel Onéguine aussi bien visuellement que vocalement et nous lui pardonnerons facilement une petite faiblesse dans le duo final tout occupé (ou gêné) qu'il était à ramasser quelques feuillets inutiles sur scène. Pas de tensions sexuelle ou amoureuse face à Lenski à attendre dans ce portait du héros désabusé et pris à son propre piège mais avouons que cet ingrédient n'est pas forcément indispensable.
Onéguine 10 Février 2011
Par Marine S. · Publié le 4 janvier 2018 à 23h34 C'est avec un grand classique du genre que le Ballet de l'Opéra de Paris débutera l'année 2018. "Onéguine", ballet d'après le roman de Pouchkine de John Cranko sera présenté entre le 10 février et le 7 mars 2018 au Palais Garnier. Célèbre roman à succès du russe Alexandre Pouchnkine, Eugène Onéguine offrit à l'Empire Russe, au cœur des années 1820, une de ses premières reconnaissances littéraires à l'international. En 1879, ce récit en vers romantique qui conte le chassé-croisé tragique de quatre jeunes issus de la bourgeoise pétersbourgeoise devient un opéra signé par le maître en la matière, Piotr Ilitch Tchaïkovski et confirme, encore un peu, sa place au rang des classiques russes. Onéguine 10 février 2005. Bien des années plus tard, en 1965, le chorégraphe sud-africain John Cranko, véritable passionné des grandes histoires dramatiques et bouleversé dans sa jeunesse par le roman, en fera un ballet pour Ballet de Stuttgart. Rapidement, l'œuvre devient un incontournable.
Jean-François Borras est un Lenski bien chantant; seul personnage à apporter un peu d'émotion au cours de cette morne soirée mais qu'on demande à réentendre dans d'autres circonstance où son talent sera plus confortablement utilisé. Alisa Kolosova une Olga jouisseuse à la santé et à l'opulence vocale appréciable. On a également beaucoup de plaisir à retrouver Mireille Delunsch et Delphine Haidan en Madame Larina et Filippievna nostalgiques et complices. Jean Teitgen est un Grémine à l'humanité poignante même si on a senti le chanteur sur la réserve. Les prochaines représentations devraient lui donner l'occasion de déployer plus librement sa belle voix de basse. Onéguine 10 février 2011. Marcel Beekman est un Monsieur Triquet impeccablement caractérisé vocalement même si un peu effacé scéniquement. Les Capitaine et Zaretski de Yuri Kissin sont intelligemment campés. Le Chœur de l'Opéra National de Bordeaux est appliqué et impliqué même s'il ne peut éviter quelques légers décalages avec l'orchestre lors de la scène du bal de l'acte II.