Jean Racine Phèdre Acte 1 Scène 3 Part
Plan de la fiche sur l' Acte I, scène 3 de Phèdre de Racine: Introduction Phèdre est la tragédie la plus connue de Jean Racine. Il devient avec cette pièce en 1677 le grand tragédien du classicisme. Après l'avoir écrite, Racine devint historiographe du roi. Voilà six mois que Thésée a quitté Athènes dont il est le roi. Son fils Hippolyte est sur le point de partir à sa recherche et de fuir la jeune Aricie dont il s'est épris. Phèdre, seconde épouse de Thésée, languit, et accablée d'un mal mystérieux, dépérit, se laissant mourir de faim. Œnone, sa nourrice et confidente, tente de la ramener à la vie et de lui faire dire son secret. Jean Racine: Phèdre, Acte 1, scène 3 | Culturellement.fr. Phèdre, l'épouse de Thésée, aime Hippolyte, le fils que Thésée a eu avec sa première femme. Phèdre fait cet aveu à sa nourrice Œnone. C'est de cela qu'il est question dans cet extrait. Texte étudié Phèdre - Acte I, scène 3 - Extrait (fin de la scène) ŒNONE Madame, au nom des pleurs que pour vous j'ai versés, Par vos faibles genoux que je tiens embrassés, Délivrez mon esprit de ce funeste doute.
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Ce sentiment de culpabilité qui atteint Phèdre vient de son amour obsessionnel. Amoureuse de son beau-fils, elle est infidèle envers son mari et incestueuse. Ce double-interdit a beaucoup de conséquences sur cette dernière. Au début de l'extrait, elle est confrontée à sa confidente, Oenone, qui désire comprendre l'origine de ses souffrances. Œnone détient donc un rôle primordial dans l'extrait: elle amène Phèdre à lui révéler à elle et au spectateur l'origine de son problème. Dès le premier vers, la marque du pronom personnel « Tu » (v. Phèdre, acte I, scène 3 - Racine : depuis « N'allons point plus avant » jusqu'à « Et mes yeux, malgré moi, se remplissent de pleurs ». 237) utilisé par Phèdre, témoigne de la proximité des deux personnages. Cependant, la nourrice vouvoie sa maîtresse par respect, et comme nous le dit les didascalies internes, s'agenouille devant elle par infériorité et par désespoir de connaître la vérité: « direz-vous » (v. 239) et « Par vos faibles genoux que je tiens embrassés » (v. 244).