Le Méta Modèle Pnl
Le Métamodèle Linguistique en PNL Dans mon dernier article Langage verbal et expérience en PNL, je montrais les niveaux de l'expérience sensorielle (VAKOG), de la représentation linguistique de l'expérience et du langage exprimé, ainsi que les pertes ou les déformations des informations entre ces niveaux. Ces dernières se font par les trois mécanismes, Omission, Généralisation, Distorsion (OGD) appelés en PNL le Métamodèle Linguistique que je vais détailler un peu plus ici, à travers des définitions et des questions que l'on peut poser pour, d'une manière générale, mieux communiquer. LES OMISSIONS (ou SUPRESSIONS) Questionner une omission permet surtout au récepteur de l'aider à remplir les blancs qu'il a dans le film qu'il construit en écoutant l'autre, afin de le rendre le plus similaire possible au film (la carte) de celui qui parle. a) Omission simple Processus par lequel une information nécessaire pour comprendre le sens de la phrase a été supprimée: une partie de la phrase est manquante.
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La sélection se produit lorsque nous négligeons, excluons ou oublions quelque chose. La sélection est une fonction importante de notre cerveau et de notre système nerveux. Elle nous évite d'être submergés par la masse des informations qui stimulent nos sens en permanence. Comment utiliser le méta modèle dans notre vie quotidienne? Des exemples concrets Mais ces filtres de la perception nous jouent parfois des tours, quand nous oublions de considérer l'autre facette de la réalité: par exemple, quand je dis « je suis en colère », qu'ai-je communiqué? En colère à propos de quoi? De qui? Ou encore « Je me sens trahi »: trahi par qui? Qu'est-ce que la trahison pour moi? Le rôle de l'outil du métamodèle est donc, en thérapie comme dans une conversation courante, de nous aider à faire préciser à l'interlocuteur ce que nous voulons vraiment dire. Un exemple: quelqu'un vous dit « je ne sais pas ce que j'ai, je ne me sens pas bien »… avant d'éclater en sanglots en disant » et puis de toute façon, personne ne m'aime »!!!
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», soit chercher un contre-exemple. ==> En quoi le fait de ne pas parler prouve qu'il est insatisfait? ==> Te souviens-tu de quelqu'un d'insatisfait qui parle? ==> Ne l'as-tu pas déjà vu satisfait et silencieux? Le but des questions dans les cause-effet et les équivalences complexes est de chercher à remettre en question le sens donné, pour aboutir éventuellement à proposer une autre signification. c) Lecture de pensée Dans ce processus, on prête à l'autre (à partir de son propre modèle du monde) un sentiment ou un état. On prétend savoir ce qui se passe dans la tête de l'autre. Je sais que tu vas aimer ma copine. ==> Sur quoi te bases-tu pour savoir que je vais l'aimer? Comment le sais-tu? Je sens bien que vous êtes intéressé par le métamodèle. ==> Comment peux-tu le savoir? Comment arrives-tu à cette conclusion? Ces questions débouchent souvent sur une explication de type équivalence complexe, ou cause à effet que l'on peut questionner à nouveau. A utiliser avec parcimonie Le méta-modèle est à utiliser avec parcimonie et respect une fois que le rapport est bien établi, sinon son utilisation peut vite devenir un nouvel art de rendre l'autre fou.
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Derrière le mot « moto », vous n'utilisez pas les mêmes images que moi pour parler de la moto qui vient de vous doubler. Le méta modèle en PNL vous permet justement de connaître quelles sont les expériences de référence que j'utilise pour parler de moto, ce qui lui donne une perception de la réalité qui nous est propre. Transformer nos expériences en mots La PNL apprend que le cerveau utilise 3 mécanismes pour traiter l'information: l'omission, la généralisation et la distorsion. – L'omission consiste à sélectionner une partie des informations au détriment des autres. Cette omission du langage est présente dans tous les mots que vous utilisez. Exemple: « j'en ai marre de mon chef! ». Vous pourriez par exemple demander qu'est-ce qui ne vous convient pas chez votre chef. – La généralisation consiste à prendre une situation particulière et la rendre en une loi universelle. Exemple: tous les chats sentent mauvais. Peut-être avez-vous eu une expérience de chat urinant dans votre escalier pour que vous en fassiez une vérité?
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Vivez les questions maintenant! Peut-être serez vous alors progressivement capable, sans même vous en apercevoir, de vous approcher doucement des réponses. Rainer Maria Rilke « Celui qui pose une question risque pendant cinq minutes d'avoir l'air bête. Celui qui ne pose pas de questions restera bête toute sa vie. » Une maxime bien connue, et pourtant poser des questions n'est pas toujours évident: quelle type de question dois-je poser? Quand et comment? Poser des questions est un art pour lequel Frédéric Falisse – coach, conférencier et concepteur de la Questiologie – se consacre depuis pléthore d'années. « Poser des questions est un acte quotidien, » nous explique Frédéric Falisse lors d'une conférence TED intitulée « La Questiologie ou l'art de poser les bonnes questions «, avant de rajouter: « et pourtant, nous posons » quasi « systématiquement les mêmes types de questions, qui ne représentent que 15% des possibilités. » Et de renchérir: « Poser des questions différentes ouvre des opportunités pour vos proches (…) Poser des questions différentes permet d'avoir une carte du monde plus large et des possibilités nouvelles.
Ainsi, cet outil linguistique, d'une manière très respectueuse puisqu'il s'agit d'un moyen de questionnement grâce auquel nous nous adaptons à la « carte du monde » de l'autre, à la représentation du monde de la personne, nous aide à mieux le comprendre, à mieux nous comprendre. Or cette représentation du monde, unique et propre à chaque personne. Nous devons bien comprendre que ce que nous disons, interprété par notre langage au travers de nos propres filtres de perception de la réalité, va ensuite être interprété par notre interlocuteur en fonction de ses propres filtres de perception de sa propre réalité, il ne reste que peu de points d'entente! Les trois grands filtres de la communication, généralisation, sélection, distorsion Avec la PNL, nous apprenons que les trois grands filtres de la communication sont la généralisation, la distorsion et la sélection. L'intention positive de la généralisation est de nous permettre de faire des apprentissages. Ainsi, quand un enfant se brûle une fois un doigt en l'approchant d'une flamme, il n'aura pas besoin de retenter bien souvent l'expérience avant de se dire que la flamme, cela brûle!