Vente Viager En Famille
Dans une perspective plus humaine, on peut aussi mentionner qu'il faut veiller à ne pas mettre à mal l'équilibre des relations familiales, souvent fragiles quand il s'agit d'héritage. Par ailleurs, l' art 918 du précise que la vente d'un bien en viager à un successible direct doit être imputée pour sa valeur en pleine propriété, sur la quotité disponible. Afin d'éviter cela, la constitution d'une SCI qui se porterait acquéreur pourrait être conseillée. On peut également demander l'accord express (devant notaire) des autres successibles directs. Enfin, et surtout, l'administration fiscale, peut contester la vente si elle s'estime lésée. En effet, elle perçoit des droits de mutation proportionnels (< 6%) au montant de la vente en cas de transaction, ou bien elle perçoit des droits de succession quand le bien entre dans l'actif successoral (ces droits sont de 55% pour une donation à un neveu ou à une nièce). Si donc vous vendez à un parent jusqu'au 4è degré elle pourrait considérer qu'il s'agit d'une donation déguisée, et sanctionner sur la base de l'Art L64 du Livre des Procédures Fiscales.
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Le premier étant que, d'entrée de jeu, le fisc va considérer que vous avez tenté de le flouer pour éluder les droits de donation. Il présumera d'office qu'il y a eu donation déguisée, c'est-à-dire que les parents auront vendu leur maison à leur enfant sans percevoir le bouquet (la somme de départ à payer lors de la vente) ni les rentes mensuelles. Ou qu'ils lui auront remboursé d'une manière ou d'une autre. Ou encore qu'ils auront demandé une rente très faible, sans aucun lien avec la valeur du bien ou leur espérance de vie. Résultat? « L'enfant devra prouver qu'il a bien payé les rentes mensuelles à ses parents et que l'argent n'a pas été rendu par ailleurs «, explique Renaud Grégoire. Si l'administration a des doutes, elle peut imposer, lors du décès des parents, le paiement des droits de donation et frapper l'héritier d'une amende pour fraude. Déshériter en douce? L'opération s'annonce encore plus « risquée » lorsque les parents ont plusieurs enfants et qu'ils vendent leur maison en viager à l'un d'entre eux.
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Je vous communique un lien vers un article de Francis Lefebvre qui traite de la problématique de comptabilisation et fournit tous les détails utiles, me semble-t-il. (). Comme dit par moietmoi, le problème éventuel réside dans les conditions du viager. Pour avoir la sérénité fiscale, il faut que la vente soit bien une vente et non une donation déguisée. Nous ne connaissons pas les conditions du contrat, mais vous devez avoir conscience que l'administration fiscale apporte une attention particulière aux ventes en viager qui ont souvent servi à déguiser des donations, lors de transmissions entre parents éloignés ou non parents, ces transmissions étant lourdement taxées, comme vous le savez sans doute. Lorsque c'est le cas, l'administration requalifie l'opération en donation, dans le cadre de l'abus de droit prévu à l'article L 64 du LPF, avec substitution des droits de mutation à titre gratuit qui peuvent monter jusqu'à 60% entre personnes non parentes et parents au-delà du 4ème degré, le tout assorti, outre des intérêts de retard, de la majoration de 80% prévue par l'article 1729 du CGI.
Après l'inventaire du contenu et des biens par le commissaire-priseur, l'acheteur peut enlever et stocker le contenu et les biens aux frais du commissaire-priseur ou les stocker aux frais du bénéficiaire, avec ou sans l'accord préalable du bénéficiaire ou même sans préavis. Certaines règles prévoient le montant de l'indemnisation en cas de dépassement du délai de deux mois (certains contrats prévoient une prolongation de trois mois). Si vous êtes l'acheteur, je vous recommande d'inclure cette clause dans le contrat afin de protéger vos droits. Un montant de 200 euros par jour de retard est généralement prévu. C'est entre autre pourquoi il est primordial d'être accompagné par un professionnel du viager. Si le contrat ne précise pas comment l'acheteur peut récupérer la propriété, les héritiers (par exemple, les enfants ou le conjoint du vendeur) ou un notaire peuvent le faire. Dans des cas exceptionnels, lorsque l'acheteur ne connaît pas le nom de l'héritier ou du notaire, il doit s'adresser au tribunal.