Judas Priest 27 Janvier
Le style de métal joué par Disconnected n'est pas ce que votre serviteur se met d'ordinaire entre les oreilles. Disconnected joue un métal moderne et technique. Le son est touffu, accrocheur, tout en privilégiant les mélodies. Les musiciens se donnent à fond et n'ont aucun mal à investir la grande scène du Zénith. La salle accueille avec bienveillance le groupe qui remercie le public pour son ouverture d'esprit. Rien d'étonnant à notre avis dans ce bon accueil puisque nous sommes venus voir Judas Priest, un groupe qui a mis un point d'honneur à explorer et innover. Les musiciens sont conscients de la chance incroyable qu'ils ont d'être sur la scène du Zénith un an après la formation de leur groupe. Ils remercient tout le monde. Il est agréable de voir dans la même soirée à la fois les pionniers du métal et une nouvelle garde qui réinvente le genre. Nous apprendrons après le concert que les membres de Disconnected ont reçu la visite surprise de Rob Halford dans leur loge juste avant leur montée sur scène.
- Judas priest 27 janvier youtube
- Judas priest 27 janvier 2008
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- Judas priest 24 janvier 2013
Judas Priest 27 Janvier Youtube
Un de ces titres qui mélange à la perfection la puissance et la sensibilité de Judas Priest. Le groupe n'hésite jamais à jouer à la frontière de la surcharge, tout en évitant avec talent de tomber dans ridicule. « No Surrender » est un autre titre du nouvel album, tout en énergie. Le public accueille avec ferveur la rythmique métronomique de « Turbo Lover » qui nous offre une belle occasion de chanter en choeur. Le choix des titres joués ce soir souligne la richesse et la variété de la musique de Judas Priest, entre efficacité immédiate et trouvailles sonores. La formation sur scène fonctionne bien. Ian Hill et Scott Travis assurent une rythmique impeccable. Richie Faulkner est dorénavant très à l'aise et porte le son du groupe. Andy Sneap assure avec professionnalisme le remplacement de Glenn Tipton sur scène, tout en restant encore discret face à un Richie Faulkner déjà bien installé. Rob Halford nous emporte avec son phrasé et son énergie. Le groupe sort de sa malle un titre non joué sur scène depuis quarante ans, « Killing Machine ».
Judas Priest 27 Janvier 2008
« Freewheel Burning » est hargneuse à souhait. « You've Got Another Thing Comin' » nous invite à chanter. « Hell Bent for Leather » nous régale de la légendaire moto sur scène, képi et cravache en prime. « Painkiller » écrase tout, l'herbe n'étant pas prête de repousser. En rappel l'enchaînement final est certes sans surprise mais il est dantesque. Ce sont « The Hellion - Electric Eye », « Metal Gods », « Breaking the Law » et « Living After Midnight » qui sont délivrés. Le groupe nous salue au devant de la scène. Rob nous l'assure (et c'est écrit en grand en fond de scène), « Le Prêtre va revenir ». Nous en reprendrons volontiers. Encore. Setlist: power nning Wild inder Ripper ghtning Strike Plains Surrender Lover lling Machine Green Manalishi (With the Two Prong Crown) (Fleetwood Mac cover) Comes Down ardians - Rising From Ruins eewheel Burning 've Got Another Thing Comin' Bent for Leather inkiller Encore: Hellion - Electric Eye Gods eaking the Law After Midnight... 854/5000 THE PRIEST WILL BE BACK The group Judas Priest defends its new album at the Zenith in Paris and confirms that it remains a major influence of heavy metal.
Judas Priest 27 Janvier 2015
Judas Priest 27 Janvier 2009
Un bon moment pour se réchauffer après le froid polaire que nous avons dû braver pour pouvoir être aux barrières face à Rob Halford et sa bande. 20h10 retentit War Pigs de Black Sabbath: le public chante en coeur et s'impatiente de l'arrivée du groupe que nous attendons tous: Judas Priest. La bâche qui cache la scène tombe et les premières notes de Firepower nous explosent aux oreilles. Le groupe nous gâte d'une scène aux couleurs de la pochette du dernier album, une scène heavy metal classique mais très efficace. Rob Halford nous montre une fois encore ses talents en matière de stylisme, avec une tenue toute argentée, qui scintille face aux projecteurs, mais également un slip rouge et noir rayé. Les vigiles eux-mêmes n'en reviennent pas de la tenue. Du Rob Halford tout craché. Les titres s'enchaînent avec Running Wild, Grinder, puis le puissant Sinner. Le groupe monte de plus en plus en puissance à chaque titre, et la réaction du public ne se fait pas attendre: des pogos fendent la fosse et les slams commencent à arriver (sur nos têtes).
Judas Priest 24 Janvier 2013
Entamée dans la foulée de la sortie de leur album en mars dernier, cette tournée a vu la légende de la New Wave of British Heavy Metal se produire aux USA, en Europe notamment aux principaux festivals européens d'été, avant de se diriger vers l'Indonésie, où le Priest avait clôturé cette première partie de tournée en décembre. Rappelons que le dernier passage du groupe à Paris remonte à 2015 pour la tournée Redeemer of Souls, album dont l'accueil fut mitigé aussi bien par la critique que par les fans. Mais Firepower a changé la donne, redonnant espoir aux aficionados de heavy metal old school. Judas Priest semble ravi de débuter son Firepower Tour 2019 à Paris et c'est tout juste après « War Pigs », classique des Black Sabbath, que le drapeau cachant la scène tombe et dévoile le groupe faisant son entrée sur le titre éponyme du dernier album, « Firepower ». Les harmonies de guitares de « Firepower » font mouches et rappellent à qui en douterait la toute légitimité du Priest comme fer de lance de la scène heavy metal, oui, même en 2019!
Rob et ses amis sont évidemment là pour nous présenter leur dernier opus et il est logiquement correctement représenté... mais pas trop non plus car il y a du classique à la pelle à livrer et ce n'est pas en jouant trop de nouveautés que les British pourraient s'acquitter de cette tache. Au total, quatre nouveaux titres donc, dispersés dans la soirée: Firepower, Lightning Strike, Never Surrender et surtout l'excellente Rising From Ruins qui, sur scène, n'a pas à rougir de la comparaison avec le reste du catalogue. Redeemer Of Souls est copieusement ignoré (et je ne m'en plaindrai pas) tout comme tous les albums sortis entre Painkiller et Firepower. C'était assez prévisible, il y a tous les hits des seventies et eighties à placer, plus une poignée de nouveautés... pas de place pour le reste. Et forcément, on a le droit à un best-of avec son lot de morceaux prévisibles car incontournables (vous n'imaginiez quand même pas que Judas allait faire l'impasse sur Electric Eye, The Ripper, Breaking The Law, Hell Bent For Leather, Painkiller ou Metal Gods n'est-ce pas? )