L Art De L Épée
Les différents peuples germaniques et celtes ont apporté la spatha, mais les Romains ont poussé sa technique au paroxysme de l'efficacité militaire en la codifiant, la développant et l'appliquant aussi bien en techniques individuelles qu'en techniques en formation. Le mur de bouclier si pratiqué après le IVème siècle par les peuples dits barbares est un développement autochtone de techniques romaines apprises par l'exemple (subi) et surtout par le passage dans les troupes romaines de nombreux mercenaires. C'est cette même technique du mur de bouclier, combinée avec la maîtrise homogène de ce qu'est devenu la spatha, que le combat d'infanterie se livre encore pendant les croisades, ou lors de la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant.
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Gentes dames et doux sires, parlons aujourd'hui de l'épée. Elle est, avec le château fort et le chevalier, un des grands symboles du Moyen-Âge. De par la certaine complexité de son utilisation (il ne suffit pas de mettre ses mains dessus pour s'en servir efficacement), ainsi que son besoin d'une construction de qualité en ont fait une arme noble et l'apanage des riches. La hache quant à elle reste l'arme de prédilection des pauvres, car sa construction supporte la médiocrité et en fait un objet peu cher et facile à utiliser. L'épée est également un très bon indicateur de l'évolution technologique au cours de cette période. Mais avant de trancher dans le vif du sujet, définissons ce qu'est une épée. Cela peut sembler être une remarque idiote, mais le terme est suffisamment ambigu pour que l'on parle de tout et n'importe quoi (ou presque). Le mot épée vient du mot latin spatha, venant lui-même du grec spáthê signifiant « épée » (ou « plat de rame », oui, pourquoi pas? ). Le lien entre le terme d'origine et le mot français est assez flou, mais bon rappelons-nous que les tyrannosaures ont évolué en poules, alors bon on peut s'attendre à tout de la part de notre univers… Bon, revenons-en à nos moutons.
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Si l'on se penche sur la définition du dictionnaire, Larousse nous dit: « Arme de main faite d'une lame d'acier pointue fixée à une poignée munie d'une garde ». Comme on l'imagine, c'est très très vague. Pour exemple: Comme on peut le voir, toutes les armes présentées ci-dessus correspondent à la description du dictionnaire. Toutes possèdent une lame d'acier pointue fixée à une poignée avec une garde. Pour ma part, et bien que ce ne soit appuyé sur aucune terminologie spécifique, j'utilise le terme épée pour décrire l'épée à une main à double tranchant européenne comme illustrée ci-dessus. Parlons maintenant de la fabrication de l'épée. Visuellement, on aurait tendance à découper l'épée comme suit: Pour clarifier la garde est composée de deux quillons, un de chaque côté de la lame. A noter que le schéma représente ici une épée construite, pour pouvoir comprendre plus avant sa fabrication il faut ajouter quelques termes: La lame est construite d'une pièce, se terminant par la soie, une barre d'acier de forme triangulaire.
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Akhilleus Détrompes-toi, il y avait un vrai enseignement codifié et très élaboré pour toutes les armes: le fléau et la masse d'armes ne nécessitent pas moins de technique que l'épée. La différence, c'est que ce savoir était transmis de manière purement orale et pratique vu la rareté du papier et de ceux, surtout parmi les guerriers, qui savaient lire. Mais après tout, on a bien bâti les cathédrales sur un savoir transmis essentiellement oralement (le Carnet du Bâtisseur est une exception magnifique et ça n'est pas un schéma très poussé; quelques toutes petites pages tout au plus, ça fait peu pour une cathédrale pour laquelle des milliers de pages seraient aujourd'hui noircies). On le voit très caricaturalement dans Kingdom of Heaven: la posture haute, qui limite la défense mais optimise la vitesse de frappe et l'amplitude du geste, n'est qu'un micro exemple. Il s'agit de l'évolution de l'art de l'escrime romaine développée progressivement depuis le petit gladius jusqu'à la généralisation de la spatha longue, qui nécessitait un apprentissage très long, tant pour le combat individuel que pour le combat en formation.
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Cette étincelle est en fait cette soif de savoir spirituel que devrait avoir tout être humain. Cette facilité de construction représente la simplicité du savoir. Cette Torche, qui désigne la vérité rayonnante et bienfaisante, est donc accessible à tous, tant pauvres que riches, érudits et illettrés, hommes et femmes, enfants et vieillards. Le feu de la Torche est jaune. Le jaune représente la lumière. C'est la couleur du soleil, de la vie, de la chaleur, de la lumière. Tant qu'on regarde la Torche, sa flamme ne s'éteint jamais. Quand on s'y intéresse, elle s'active, éclairant encore plus. Pour survivre, cette flamme a simplement besoin d'être portée. C'est ainsi que la Vérité est préservée à travers les tourments de l'Histoire. C'est ainsi que même la nuit, il reste toujours une parcelle de clarté, qui est prête à grandir et à se transmettre. L'Épée est bleue. Le bleu symbolise le ciel. À travers les âges et les traditions, cette couleur a souvent représenté le Paradis. Le bleu symbolise aussi le métal froid de la lame.
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A l'époque des guerres, c'était l'arme des officiers. Cela peut s'expliquer par son maniement technique, sa forme et surtout le prix des bonnes épées qui n'étaient pas abordable pour le commun des mortels. Le travail de l'épée est régénérateur, quand on travaille l'épée, même avec des exercices physiquement difficiles on se sent reposé et on oublie ses problèmes. C'est peut être pour cela que l'épée est l'arme de base des arts martiaux taoïste.
Ne portant qu'une Torche et une Épée, il part, au besoin seul, combattre dans la sombre forêt. Fortutido et Veritas. Courage et Vérité. Voici son crédo. Voici sa devise, sa façon de vivre. Voici son idéal, son modèle. Voici ce qu'il aime, ce vers quoi il tend. Voici ce en quoi il croit, ce pour quoi il vit, et ce pour quoi, peut-être, il mourra. FV