Les Gauchos D Argentine
Le plus souvent on le distingue par ses vêtements et outils. Il porte généralement une bombacha ( pantalon traditionnel en toile, resserré à la cheville), un tirador (large ceinture) et aussi une boladora (lasso argentin) et un facon ( couteau traditionnel). Les gauchos et le maté Bien sûr, la tradition argentine du maté est, en partie, un héritage des gauchos. En effet, ces derniers avaient l'habitude d'en boire ensemble et conviait quiconque les rencontrait à les rejoindre lors de cette cérémonie particulière. Ainsi, la tradition voulait que le maté passe de main en main dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, pour que le temps passé ensemble s'écoule moins vite. Le maté, véritable tonifiant, aidait les gauchos à tenir face à leur rythme de vie rude et à la froidure de l'hiver. Il est également un symbole de leur hospitalité et de leur fraternité. Un gaucho buvant du maté – Source: détail d'une toile de Juan Manuel Blanes, "Los Tres Chiripás" La naissance du mythe du Gaucho La culture argentine souligne avec beaucoup de force le mythe du gaucho qui est presque tout le temps associé à la Pampa.
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Une cérémonie sur la Place Général Manuel Eduardo Arias a lieu le matin pour la commémoration de la mort du héros humahuaqueño. Au cours de la cérémonie, le drapeau national est hissé, les vers de l'hymne national argentin chantés, une couronne de fleur est déposée et une minute de silence en l'honneur d'Eduardo Général Manuel Arias est observée. Un discours en mémoire au général est prononcé par un membre de l'association gaucho humahuaqueña. Un défilé dans la ville a ensuite lieu dans la ville à pied ou à cheval, et les gens parcourent la rue portant le nom de cet homme qui s'est vu décerner le titre de général à titre posthume. Enfin, toute la journée, des festivités gauchos ont lieu dans l'arène de la ville: un champ improvisé autour duquel le public se répartit. Les festivités comprennent une activité de "rodéo" ou les gauchos tentent de monter un cheval pas encore débourré: il faudra alors réussir à tenir le plus longtemps possible sur ce cheval, jusqu'à ce qu'il arrête de se débattre, ou jusqu'à ce que l'homme tombe, parfois violemment.
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Symbole et traditions du Gaucho en Argentine - Borispatagonia Le Gaucho est vraiment un symbole, un mythe pour tout voyageur se rendant sur ces terres australes. Pour beaucoup il incarne la "liberté". En effet qui n'a pas rêvé d'être à cheval au milieu de milliers d'hectares, seul, loin de toute activité humaine, avec comme seul compagnon, un fidèle cheval? Pour la plupart, les gauchos (mot qui signifie « orphelin ») étaient à l'origine des enfants métis hispano-indiens. Rejetés par la société, ils devinrent, par la force des choses, des hommes rudes et libres qui erraient à cheval dans les paysages sans fin à la recherche d'un emploi. On disait alors d'eux qu'ils n'avaient d'autre père et mère que la pampa. Il y a un moyen d'approcher au plus près ce mythe, entre ciel, sommet et troupeaux, durant votre voyage organisé par mes soins, en les accompagnant pour effectuer une transhumance. Pendant des siècles, les gauchos étaient le symbole de la liberté. Habitant dans un espace de quelque 800 000 km², vêtus de pantalons bouffants, d'un chapeau ou d'un béret, un foulard autour du cou, éperons, coutelas à la ceinture et toujours accompagnés de leur fidèle compagnon, le cheval, vous reconnaîtrez sans peine les mythiques gauchos.
Les gauchos des temps modernes à cheval pour la fête de la tradition à San Antonio de Areco – Source: Betrand Mahé Le mythe du gaucho, d'hier à aujourd'hui Tout commence à la fin du XVIIIème siècle. A cette époque, dans la Pampa argentine apparaît la figure du gaucho. À l'origine c'était un métis hispano-indien rejeté par la société. En langue Quechua, huacchu signifiait orphelin ou solitaire. Il devint alors le symbole de l'homme libre, qui vit en marge de toute légalité et qui se moque des conventions. Certains vivaient parfois du banditisme, comme l'histoire de la ville de Tandil nous le rappelle. En ce temps-là, les gauchos avaient souvent une spécialité. Parce qu'ils connaissant particulièrement bien leur région si bien que les gens les employaient souvent à des fins particulières, ce qui a donné lieu à des appellations selon les activités des gauchos: Le baquiano était le meilleur guide que vous pouviez trouver. Souvent très solitaire voire sauvage, il connaissaient les moindres recoins de sa région et était, de ce fait, souvent engagé par des militaires.