Poesie De Rue Et
Je vis dans la rue, Je partage mes journées, Entre le passage et la vitrine, Sous la pluie battante, glaciale, Sous le ciel noir, sombre ou étoilé. J'observe les passants, Sans cesse, se hâter, se presser, Tels des machines, mises en marche, Tels des automates, agités et bruyants. Je deviens une ombre, Devant cette arche cambrée, Avec pour toit, le vieux portique, Avec pour couche gelée, le marbre. Je vois leurs questions, Sans jamais s'arrêter et parler, Toujours prompts à juger sans jauger, Toujours afficher cette même affection. Je survis à l'indifférence, Avec pour seul ami, cet éclatant néon, Pour seul bagage, ce grand chariot vide, Pour toujours, rompre et briser le silence. J'ai oublié cette folie, Sans vraiment l'avoir apprivoisée, Ce cordial mal-être me tient compagnie, Cet intime malaise, devenu comme un ami. Je reviens de loin, Dans ce petit coin, à l'abri, Ici, je vis un peu, je suis presqu'en liberté, Là, j'existe un peu, je suis quasi un témoin. Poème de rupture. Nashmia Noormohamed, 2016
Poesie De Rues
Poésie De Rentrée
Brigitte Janssen EAN: 9782368685853 74 pages Stellamaris (01/02/2019) 2. 25 / 5 2 notes Résumé: "On peut tout perdre du jour au lendemain comme moi, par mes textes j'aimerai partager des valeurs comme l'humanité et le respect. " (Brigitte Janssen. ) Brigitte est une femme qui s'est un jour retrouvée par les coups du sort à la rue avec pour abri le toit d'une gare. C'est aux yeux des gens une SDF mais c'est avant tout une écrivaine, une artiste dans l'âme. Elle n'a pas eu la vie facile et ne l'a toujours pas actuellement, mais elle fait de s... > Voir plus J'ai été assez peu touchée par cette forme de poésie. Je m'attendais à des poèmes plus profonds, à des mots qui me feraient chavirer. Si certains poèmes ont trouvés un écho en moi, la grosse majorité m'a laissée de marbre. Je trouvais les mots creux, maladroitement utilisés. Dans la rue, poème de Nashmia Noormohamed - poetica.fr. En lieu et place d'une lecture riche et chantante, j'ai lu des mots pauvres et discordants, sans logique. Lien:.. Bookover 12 mai 2020 SALOPE: S i j'avais pu imaginer A voir autant de souffrance encore L à j'aurais peut être pris une autre route O ublier ce que tu dis je saurais P ourtant je n'oublierai pas le mal E t la douleur qui va avec
» Me le rendre, grand Dieu! mais ceint d'une auréole, Rempli d' autres pensers, brûlant d'une autre ardeur, N ' ayant plus rien en soi de cette chère idole Qui vivait sur mon cœur! Ah! j'aime mieux cent fois que tout meure avec elle, Ne pas la retrouver, ne jamais la revoir; La douleur qui me navre est certes moins cruelle Que votre affreux espoir. Tant que je sens encor, sous ma moindre caresse, Un sein vivant frémir et battre à coups pressés, Qu ' au-dessus du néant un même flot d' ivresse Nous soulève enlacés, Sans regret inutile et sans plaintes amères, Par la réalité je me laisse ravir. Non, mon cœur ne s'est pas jeté sur des chimères: Il sait où s' assouvir. Qu ' ai-je affaire vraiment de votre là-haut morne, Moi qui ne suis qu'élan, que tendresse et transports? Mon ciel est ici-bas, grand ouvert et sans borne; Je m'y lance, âme et corps. Poesie de rues. Durer n'est rien. Nature, ô créatrice, ô mère! Quand sous ton œil divin un couple s'est uni, Qu ' importe à leur amour qu'il se sache éphémère S 'il se sent infini?