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Infos › Justice L'avocat de Rodolphe Désiré met en avant la probité du maire du Marin Par 23/09/2019 - 11:17 • Mis à jour le 23/09/2019 - 11:15 Martinique Rodolphe Désiré, maire du Marin et ancien sénateur de la Martinique, a été mis en examen pour corruption passive et favoritisme. Ce lundi matin (23 septembre 2019), son avocat, maître Jean Jean-Joseph, était l'invité de Jean-Marc Pulvar. Partager l'article sur: La mise en examen de trois personnes dans l'affaire de l'attribution de la délégation de service public de l'aire de carénage au Marin ne cesse de provoquer des réactions. Jean-Louis De Lucy, directeur de Carènes Antilles, a été placé en détention provisoire vendredi. Il est poursuivi pour corruption. Son fils, Arthur, a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre au Marin et au François. Enfin, Rodolphe Désiré a été lui aussi placé sous contrôle judiciaire. Son avocat Jean Jean-Joseph est revenu plus longuement sur les éléments de l'enquête. Il a notamment précisé que la plainte qui a initié les investigations venait des services de la direction de la Mer en Martinique.
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Une longue liste qui a conduit le juge des libertés et de la détention à le placer en détention provisoire. Arthur de Lucy de Fossarieu, le fils du patron de Carenantilles, est lui aussi inquiété dans cette affaire. Dans le détail, la justice lui reproche d'avoir bénéficié des abus de biens sociaux commis par son père et d'être complice des faits de travail dissimulé. Une partie de l'enquête déléguée au parquet de Cayenne Quant à Rodolphe Désiré, il est poursuivi pour avoir favorisé les affaires de Jean-Louis de Lucy de Fossarieu. Le maire du Marin aurait permis que Carenantilles obtienne l'exploitation de l'aire de carénage. Le premier magistrat aurait également autorisé le chef d'entreprise à étendre sa surface d'activité et d'exploiter les deux pontons illégaux sans contrepartie fiscale pour la mairie. Comme Arthur de Lucy, l'ancien sénateur a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Concernant le rôle de la direction de la mer, c'est le parquet de Cayenne qui est chargé de l'enquête.
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Rodolphe Désiré est laissé en liberté mais placé sous contrôle judiciaire. Rodolphe Désiré le maire du Marin. ©Martinique la 1ere Arthur de Lucy de Fossarieu, 30 ans, co-gérant de Carenantilles, a été mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux et complicité de travail dissimulé. Le JLD (Juge des libertés et de la détention), laisse Arthur de Lucy de Fossarieu libre sous contrôle judiciaire stricte. Il ne doit pas contacter les co-prévenus ni se rendre dans les communes du François et du Marin. Arthur de Lucy de Fossarieu, 30 ans, co-gérant de Carenantilles. ©Martiniquela1ère Jean-Louis de Lucy de Fossarieu, 68 ans, patron de la société Carenantilles, est mis en examen pour recel de f avoritisme, abus de biens sociaux, corruption active, travail dissimulé, recel de concussion, blanchiment fraude fiscale et exercice sans autorisation d'une activité nuisible à l'eau... " Concernant le travail dissimulé, Il est notamment poursuivi pour avoir mentionné sur le bulletin de paie de ses salariés un nombre d'heures de travail inférieur à celui réellement effectué", précisent les enquêteurs.
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Michel Pelletier, l'ancien directeur de la mer, est entendu depuis ce lundi matin (23 septembre 2019), à la gendarmerie du Lamentin, dans le cadre de l'affaire Careantilles, le marché de la rénovation de la plateforme de carénage au Marin. Martiniquela1ère • Publié le 23 septembre 2019 à 19h23, mis à jour le 24 septembre 2019 à 08h42 Michel Pelletier, ancien directeur de la mer jusqu'en 2018, a été placé en garde à vue ce lundi matin (24 septembre 2019), dans les locaux des enquêteurs à la gendarmerie du Lamentin. L'affaire a commencé par l'installation par Jean-Louis De Lucy de Fossarieu, patron de Carenantilles, d'une série de pontons flottants pour accueillir des bateaux au toute illégalité. Cette activité commerciale est soumise à autorisation administrative et au paiement d'impôts et taxes. L'entrepreneur n'a rien fait pour payer ni taxes, ni impôts. Les auditions se déroulent à la brigade spécialisée de la gendarmerie au Lamentin. ©Martiniquela1ère Un fonctionnaire des affaires maritimes a bien tenté à l'époque d'alerter son directeur (Michel Pelletier), qui n'aurait pas réagi.
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En effet le préfet Dassonville donne, à l'ASAPGN des békés présidée par le sieur de Lucy, le droit de pomper jusqu'Ã 80% de l'eau de la Grande Rivière, ne laissant qu'un "déversoir d'une largeur minimum de 2 mètres et d'une hauteur minimum de 8 cm "pour permettre" le passage du débit réservé de 230 l/s" (cf arrêté préfectoral du 22 nombre 2005, art. 1 et 2). C'est la mort annoncée de tout l'écosystème de la rivière, de la flore et de la faune: plus de poissons-mulets ou "dormés"; finis ces "titiris et ces écrevisses qui font la renommée de la commune de Grand-Rivière! C'est la seule rivière non polluée dans notre pays-Martinique.. Et tout cela sans qu'on puisse nous dire pour qelles "productions agricoles" exactement (la banane est morte à Grand-Rivière! ) et pour quels besoins exactement: on est passé de 24'000 m 3 /j à 12'000 m 3 /j mais en gardant le même dimensionnement, le sur-dimensionnement des tuyaux (400, 500 voire 800 mm de diamètre! ). 3. LE NON-RESPECT DES PROCEDURES LEGALES Les premiers marchés ont été passés, le 17 septembre 2004, pour plus de 5 millions d'euros de fonds publics payables à la perception de Basse-Pointe, sur ordre du béké de Lucy; les travaux de canalisation ont commencé, avant la moindre enquête publique (intervenue seulement du 27 mai au 30 juin 2005), avant la moindre autorisation préfectorale (prise seulement le 22 novembre 2005, soit plus de 15 mois après le marché de travaux publics).
1. L'AFFAIRE Le 22 novembre 2005, le préfet Dassonville a pris un arrêté N° 05 3664 pour autoriser l'ASAPGN (association syndicale autorisée des planteurs du rand nord) "à prélever, pour l'irrigation de productions agricoles, de l'eau dans la Grande Rivière, sur le territoire de la commune de Grand-Rivière. "En fait, "l'affaire" a commencé dès 2002. En effet, les planteurs des habitations Beauséjour, Potiche, Perpigna et Chesneaux créent, sous l'égide du directeur de l'agriculture (DAF) de l'époque, une association syndicale libre (ASL), le 2 mai 2002. Le même jour, avant les formalités de publicité indispensables au terme de la règlementation en vigueur, l'ASL est transformée en ASA (association syndicale autorisée), avec les mêmes acteurs. On est en pleines magouilles. Un arrêté préfectoral est pris le 24 décembre 2002 pour couvrir tout cela, en créant officiellement l'ASA. Dès lors "les études et travaux peuvent donc débuter". Cela "permettra également de solliciter des subventions".