Françoise Arnoul Banque D'image Et Photos - Alamy
Non, Mme René Coty a beau comprimer ses opulences dans une de ces gaines qui font alors Scandale, elle ne lui ressemblera jamais. C'est que, dans la France de Dien Bien Phu, des matelas Simmons et de l'emprunt Pinay, il n'est pas donné à la première dame de la République d'avoir une taille de guêpe, des yeux de biche, une mèche à la Veronica Lake - mais aile-de-corbeau - ou la lippe dessinée spécialement pour le péché. Françoise Arnoul en aura découragé plus d'une. Pour ne rien dire de ses films: ce sont des appels à la luxure. «Les Compagnes de la nuit», «La Rage au corps», «La Plus Belle Fille du monde». Au «Dortoir des grandes», il y a de la guêpière dans l'air et du monde au balcon. Françoise Arnoul – Taille, Poids, Âge. Arnoul ou «Le Fruit défendu», ce Verneuil-Simenon qu'on nous cache, depuis plus de trente ans, avec obstination. De ces années-là, Dop-Dop-Dop et Fausto Coppi, la belle Françoise s'amuse aujourd'hui, animal doué de bonheur et de lucidité, mi-gaie, mi-triste. Ses souvenirs, écrits avec la complicité cinéphile de Jean-Louis Mingalon, journaliste au «Monde», c'est le livre des vérités tranquilles et douces: sur les lèvres d'Arnoul, le sourire de l'apaisement efface le Rouge Baiser.
- Françoise Arnoul – Taille, Poids, Âge
- Mort de Françoise Arnoul : l'hommage de Bernard Pivot à l'actrice et ses seins "de rêve" fait polémique : Femme Actuelle Le MAG
Françoise Arnoul – Taille, Poids, Âge
L'actrice Françoise Arnoul, sex-symbol des années 1950 et étoile du célèbre "French Cancan" de Jean Renoir, est décédée mardi à l'âge de 90 ans. Au-delà de sa carrière comprenant 86 films, elle fut aussi une femme engagée. La comédienne Françoise Arnoul, décédée mardi à 90 ans, fut un sex-symbol des années 1950, choisie par Jean Renoir pour incarner l'éblouissante Nini de "French Cancan", l'un de ses chefs-d'oeuvre. "Elle a la légèreté d'une libellule", confiait Renoir à la sortie du film. Mort de Françoise Arnoul : l'hommage de Bernard Pivot à l'actrice et ses seins "de rêve" fait polémique : Femme Actuelle Le MAG. L'oeil rieur et la silhouette fine, elle a joué la femme-enfant vénéneuse dans "Le Fruit défendu" d'Henri Verneuil (1952), l'espionne, sanglée d'un ciré noir, dans "La Chatte" d'Henri Decoin (1958), la maîtresse frivole et dépensière d'un Delon juvénile dans "Le chemin des écoliers" (1959) de Michel Boisrond, laissant aux cinéphiles le souvenir d'une scène inoubliable, celle où Delon dessine sur ses jambes la couture des bas qu'il ne peut lui offrir. Avec humour, elle disait d'elle en 1993 dans un entretien à la RTS, où elle parlait plus des autres que d'elle-même: "Je suis la femme qui a joué beaucoup de scènes dans un lit".
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Avec ce beau départ, e lle est lancée, elle va désormais tourner quatre ou cinq films par an, entreprises commerciales de peu d'ambition où sa beauté suggestive la confine à des emplois de ravageuse. Entre 1951-1952 elle donna la réplique à Fernandel dans un film où l'adultère est le thème principal du film dans " Le Fruit défendu " (1952) de Henri Verneuil, quant à lui, prend le parti de jouer de son personnage à contre-emploi. Son film est une heureuse adaptation de la fameuse "Lettre à mon juge" de Simenon: le sein nu de Françoise ne trouble pas seulement Fernandel, elle confirme une sensibilité incontestable, que Verneuil, manifestement épris de son interprète, sollicite à nouveau pour " Le Mouton à cinq pattes ". "Les Amants du Tage" (1954) et le méconnu "Des gens sans importance" (1955) un amer film de routiers où, de nouveau face à Jean Gabin, Françoise entre de plain-pied dans le mélodrame avec beaucoup de conviction. Mais le Gabin, elle l'avait déjà séduit l'année précédente où Jean Renoir, de retour à Paris, l'avait imposée contre toute attente et avec quel éclat en Nini de "French-Cancan".
» — Klint (@Klinklint) July 21, 2021 Une anecdote charmante racontée avec tendresse. Ceux qui n'ont pas connu les années 50 ont semble t il du mal à apprécier la délicatesse de cet hommage. — Robert of Red House (@robert_barny) July 21, 2021 les moins de 40-45 ans ont du mal à accepter ce commentaire mais dans les années 50, il n'aurait choqué personne. Perso ça ne me dérangerait pas qu'on fasse un compliment sur mon physique après ma mort seulement si on ajoute que j'avais aussi un cerveau qui fonctionnait bien... — Tamara Peretz (@TAMARA5911) July 21, 2021 À lire aussi: Meurtre de Doriane Ragon: la mère du forcené de Gréolières "soulagée qu'il soit mort" Articles associés