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Cette agression sexuelle « n'a pas fait l'objet de notice ou de plainte de la part de la victime », a ajouté la source policière. Récurrence du harcèlement de rue « La lutte contre l'impunité des agresseurs doit être érigée en priorité, seule manière d'encourager les victimes à rompre le silence », a réagi mardi sur Twitter la présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Amina Bouayach. Ces dernières années, des cas d'agressions sexuelles filmées ont défrayé la chronique au Maroc tandis que des associations de droits humains et les médias tirent régulièrement la sonnette d'alarme sur les violences subies par les femmes, en particulier le harcèlement de rue. Prison de femme au maroc du. À lire aussi Harcèlement de rue: près de 1300 amendes pour outrage sexiste En 2018, après plusieurs années de vifs débats, une loi contre les violences faites aux femmes est entrée en vigueur. Pour la première fois, elle rend passible de peines de prison des actes « considérés comme des formes de harcèlement, d'agression, d'exploitation sexuelle ou de mauvais traitement ».
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Le président de la section d'Agadir de l'AMDH ajoute: "Aucun texte de la constitution ne définit des critères relatifs à la tenue vestimentaire des Marocains". Lina Bikiche, vlogueuse (blogueuse vidéo) marocaine installée en France, a posté un cliché d'elle-même, les aisselles non épilées, pour dénoncer le machisme derrière ce procès. "Au Maroc, si tu veux être une femme libre et indépendante, mieux vaut être un homme", affirme-t-elle sur sa photo, appelant les femmes marocaines à se solidariser et à se révolter et clamant que "porter une robe n'est pas un crime! " Du côté de la défense, l'avocat Ali Ammar, auquel la LDDF a confié l'affaire, est décidé à soutenir les deux jeunes accusées jusqu'au bout. Au Maroc, les femmes victimes de cyberharcèlement peinent à « briser le tabou ». Il sera épaulé par "plusieurs associations féministes qui veulent se constituer en partie civile pour tenir tête à ce jugement", a affirmé l'avocat. Pour lui, cette affaire est "extrêmement dangereuse". "L'Etat laisse de côté son rôle et permet aux extrémistes de décider à sa place". "Je crains que la sphère religieuse ne soit sujet de compétitivité entre les organisations islamistes et l'Etat", s'inquiète Ali Ammar qui pense que "le citoyen pourrait être à la merci de regroupements islamistes qui se donneraient le droit de juger sa tenue, ses opinions et son comportement" alors que cette liberté est garantie par la Constitution du pays.
Aucune formatrice n'a su nous indiquer le pourcentage de femmes qui avaient réussi à trouver un job à la sortie, grâce à leur diplôme. D'après Bouchra, aucun contact n'est gardé entre formatrices et détenues libérées. Au détour d'une devanture de vêtements traditionnels confectionnés par un groupe de détenues, nous rencontrons Sfia*, 27 ans, un nourrisson dans les bras. La jeune mère est à Toulal 3 depuis 13 mois. Son fils, Ali* a un an et deux mois et n'est donc pas né en prison, mais y est arrivé à l'âge d'un mois. Sfia est en détention préventive. Impliquée dans une histoire, dont on ne saura pas les détails, avec ses frères, elle attend toujours son jugement. Maroc: deux femmes agressées parce qu'elles portaient des robes risquent la prison | Le HuffPost. Ses deux frères ont chacun écopé de 15 ans de réclusion. A l'instar de Sfia, 45% des prisonniers au Maroc sont en détention préventive. La procédure est lente, les jugements peuvent prendre quatre voire cinq ans avant d'être livrés. Sfia regrette que son fils soit contraint de faire ses premiers pas derrière les barreaux. « Mais je n'ai personne dehors pour s'occuper de lui.