Questions Sur Les Contes De Perrault Write Fairy Tales
Le mot « Logre » n'est plus l'indice d'une sauvagerie particulière mais le patronyme de toute une famille. Le personnage conserve quelques traits de la figure originelle, notamment son gigantisme ainsi que le laisse deviner l'hyperbole « ce géant des bois ». Le portrait qui suit contrecarre cependant toutes les attentes du lecteur. Jouant sur les contrastes, Tournier insiste sur sa douceur, sa beauté et son élégance en multipliant les énumérations. La mention des bijoux, de « sa barbe soyeuse » ou encore de « ses yeux tendres » fait de cet ogre l'antithèse du monstre traditionnel. Il soigne sa mise et se voit même féminisé. « Sa voix fluette » est également peu compatible avec l'imagerie classique. Questions sur les contes de perrault. Ainsi cet ogre suscite l'admiration et non la peur. La bouche énorme est remplacée par l'évocation de ses « dents blanches » associées, non plus à la mastication, mais au sourire et au rire. Sa présence ne rime plus avec inquiétude. Contrairement à ses ancêtres, Logre ne fait pas le vide autour de lui, il rassemble son petit monde autour d'un feu qui ne semble plus menaçant.
Questions Sur Les Contes De Perrault Illustration
Ces deux monstres se montrent en outre mal aimables et fort autoritaires ainsi que la traduisent les nombreuses injonctives qui émaillent les dialogues chargés de donner vie à leur cruauté. L'épouse et le maître d'hôtel paraissent au service de leur dictature. L'ogre du texte A ne respecte pas sa femme qu'il insulte, « maudite femme! » ou qu'il compare à une « vieille bête ». Corrigé question corpus sur la figure de l’ogre: Perrault, Hugo, Tournier – Espace Lettres. Il la menace même de la dévorer tout comme la reine mère aspire à se régaler de toute sa famille. L'ogre est un être sanguinaire, insatiable, entièrement gouverné par sa voracité et son flair, qui le rapproche de l'animal. dans le texte A, l'anaphore du verbe « sentir » et du GN « chair fraîche », que l'on retrouve aussi dans le B, assortie de l'évocation du « Mouton sanglant », exhibe sa bestialité. L'accumulation « un Veau, deux Moutons et la moitié d'un cochon » témoigne aussi de sa voracité. Les hyperboles comme « grand Couteau » ou « les dévorait des yeux » traduisent également combien son être se résume entièrement dans cet acte de dévoration.
Le mariage apparaît comme un événement heureux qui clôt le conte et promet le bonheur aux personnages ("La Belle au bois dormant" ou "Cendrillon") mais il peut aussi être terrifiant ("La Barbe Bleue"). Les contes abordent le thème de la mort. Dans les contes, ce sont généralement les méchants qui meurent. Questions sur les contes de perrault macif. Ils paient le prix de leurs mauvaises actions. Mais parfois, des innocents trouvent également la mort, comme le Petit Chaperon rouge et sa grand-mère (dans la version de Perrault, elles se font toutes les deux dévorer par le loup).